L’Espagne établit des règles relatives à la manière dont les influenceurs, leurs sponsors et autres promeuvent les crypto-monnaies. Les influenceurs et autres annonceurs comptant plus de 100 000 abonnés dans le pays doivent informer la Commission nationale du marché des valeurs mobilières (CNMV) au moins 10 jours avant de brancher des actifs cryptographiques. Ils encourent des amendes pouvant aller jusqu’à 300 000 € (environ 342 000 $) pour avoir enfreint les règles, qui entrent en vigueur le 17 février.
Les influenceurs doivent divulguer s’ils reçoivent un paiement pour parler de crypto-monnaies. Si tel est le cas, ils devront fournir des avertissements clairs et impartiaux sur les risques de la cryptographie, y compris le fait que les investissements ne sont pas réglementés. Les règles couvrent également les entreprises qui promeuvent les actifs cryptographiques, ainsi que les sociétés de relations publiques qu’elles embauchent.
« Si les influenceurs n’étaient pas couverts, il y aurait une porte dérobée pour éviter la réglementation », a déclaré le chef de la CNMV, Rodrigo Buenaventura. Financial Times. « C’est un nouveau terrain, pour nous et pour eux, et il y aura des moments de friction, mais cela se produit toujours lorsque vous introduisez des règles pour quelque chose qui n’était pas réglementé auparavant. »
On pense que c’est la première fois qu’un pays de l’Union européenne introduit de telles directives. Les membres de l’UE doivent encore s’entendre sur la manière de réglementer la cryptographie à travers le bloc. En attendant, note Buenaventura, les États membres s’attaquent à certaines questions liées à la cryptographie, y compris la façon dont elles sont annoncées.
Certains influenceurs qui ont branché des actifs cryptographiques et des produits connexes se sont retrouvés dans l’eau chaude. En juillet, les autorités françaises ont infligé une amende de 20 000 € (22 800 $) à une star de la télé-réalité pour « pratiques commerciales trompeuses » sur une annonce de site de trading Bitcoin sur Snapchat. Kim Kardashian et Floyd Mayweather ont été désignés ce mois-ci comme accusés dans un recours collectif qui les accuse de participer à un stratagème de « pompage et vidage ».
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