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« Les Vies de Plutarque Volume II » est la deuxième partie d’un recueil de biographies de personnages bien connus de la Grèce antique, de Rome, de Macédoine, de Sparte, de Perse et d’Égypte. Dans ce volume sont incluses les représentations de Sertorius, Eumène, Agésilas, Pompée, Alexandre, César, Phocion, Caton le Jeune, Agis, Cléomène, Tibère Gracchus, Caius Gracchus, Démosthène, Cicéron, Démétrius, Antoine, Dion, Marcus Brutus, Aratus par Plutarque. , Artaxerxès, Galba et Othon. Travaillant à partir de diverses sources et écrivant au deuxième siècle après JC, Plutarque produit des croquis des personnages de chacun de ces grands dirigeants basés sur des épisodes de leur vie. Il décrit non seulement les grands exploits de ses sujets, mais raconte également des histoires sur leur comportement privé qui, selon lui, illustrent le mieux leur caractère personnel et leurs motivations.
Sont également incluses des pièces plus courtes dans lesquelles Plutarque compare les caractères des hommes les uns aux autres, comme Sertorius avec Eumène, Pompée avec Agésilas, Tibère et Caius Gracchus avec Agis et Cléomène, Démétrius avec Antoine et Dion avec Brutus. Ces couples sont arbitraires, admet Plutarque, basés vaguement sur des similitudes entre les vies des hommes comparés. Cependant, ils fournissent des contrastes sur lesquels Plutarque fonde ses observations sur les vertus propres d’un bon leader. En choisissant les hommes à comparer les uns aux autres, Plutarque, qui était lui-même un Grec vivant sous la domination romaine, associe toujours une figure romaine à une figure grecque ou spartiate.
Plutarque s’intéresse particulièrement à la manière dont chaque dirigeant est mort, la nature de sa mort fournissant un jugement final sur la noblesse de sa vie. Tous ses grands sujets ne sont pas morts noblement, selon Plutarque. Mourir victorieusement n’est pas nécessaire pour mourir noblement, car plusieurs des hommes qu’il décrit meurent dans la défaite et en sont peut-être encore plus nobles.
Les vies de Plutarque ne sont pas des biographies au sens moderne du terme. Plutarque reconnaît que l’exactitude historique ne peut pas toujours être déterminée en ce qui concerne ses sujets et il inclut parfois des apartés où il pèse les versions concurrentes d’une histoire et exprime sa propre opinion sur ce qui s’est passé. Il commence la plupart des vies par un bref discours sur les thèmes généraux de la vie de son sujet, suggérant les leçons qui pourraient en être tirées. Ses vies ne sont pas simplement destinées à raconter des événements, mais également à enseigner la vertu.
Ces vertus incluent la fidélité à ses amis, la bienveillance envers ses ennemis en cas de défaite et le dévouement aux principes plutôt qu’au gain personnel. Plutarque suggère que les bons dirigeants équilibrent ambition, modération et esprit de service envers leur peuple. Ils sont courageux, mais pas téméraires, et ils accueillent favorablement une mort honorable. Ils devraient chercher à servir leurs sujets, mais pas simplement être leurs serviteurs. Aucune figure parmi les sujets de Plutarque n’incarne toutes ces vertus, mais en les lisant ensemble et en suivant les comparaisons de Plutarque entre eux, l’image de la grandeur émerge.
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