Les ventes de maisons à Toronto plongent et les prix chutent alors que la hausse des taux d’emprunt mord

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Les prix des maisons à Toronto ont chuté de 3 % en avril par rapport au mois précédent, la hausse des taux d’intérêt continuant de peser sur le marché de l’habitation.

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Le prix moyen des maisons de 1,254 million de dollars, bien qu’en baisse par rapport à mars, a augmenté de 15% par rapport à l’an dernier, a déclaré mercredi le Toronto Regional Real Estate Board.

Les ventes ont également diminué en avril, chutant de 27 % par rapport au mois précédent et de 41 % par rapport à l’année dernière.

« Sur la base des tendances observées sur le marché du logement en avril, il semble certainement que la Banque du Canada atteint son objectif de ralentir les dépenses de consommation tout en luttant contre une inflation élevée », a déclaré le président du TRREB, Kevin Crigger, dans un communiqué de presse. «À l’avenir, il sera intéressant de voir l’équilibre que la Banque du Canada trouvera entre la lutte contre l’inflation et le ralentissement de la croissance économique et les revenus gouvernementaux connexes alors que nous continuons à nous remettre et à payer les programmes liés à la pandémie.»

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Dans sa lutte contre une inflation élevée depuis des décennies, la Banque du Canada a jusqu’à présent relevé son taux directeur de 75 points de base à 1 %. Ces hausses de taux se sont répercutées sur l’ensemble du marché hypothécaire, augmentant le coût d’emprunt.

Cependant, on s’attend toujours à ce que l’offre restreinte de maisons exerce une certaine pression à la hausse sur les prix par rapport à l’an dernier.

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« Malgré des ventes plus lentes, les conditions du marché sont restées suffisamment tendues pour soutenir des prix de vente plus élevés par rapport à l’année dernière », a déclaré Jason Mercer, analyste en chef du marché TRREB, dans un communiqué. « Cependant, conformément aux prévisions du TRREB, il existe des preuves que les acheteurs réagissent à un choix accru sur le marché, les prix moyens et de référence diminuant d’un mois à l’autre. »

Mercer a ajouté qu’il prévoyait qu’il devrait y avoir suffisamment de concurrence entre acheteurs pour maintenir une croissance des prix forte par rapport à 2021, bien que le rythme de croissance commencera à se modérer au cours des prochains mois.

La Société canadienne d’hypothèques et de logement a souligné un problème d’offre dans le premier d’une série de rapports soulignant le manque d’offre de logements au pays et son impact sur l’abordabilité. Le rapport a noté que l’offre ne suivait pas la croissance démographique dans les plus grandes villes du Canada, en particulier dans des endroits comme Toronto.

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