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Il existe un fossé croissant entre les cadres supérieurs et les travailleurs de première ligne en ce qui concerne la façon dont ils perçoivent le lieu de travail, les divergences de vues sur la rémunération équitable étant l’un des exemples les plus flagrants.
Seulement 57 pour cent des travailleurs canadiens et 51 pour cent des gestionnaires croient que les employés de leur organisation sont rémunérés équitablement, selon un rapport de la société de logiciels de ressources humaines Dayforce Inc. Ces chiffres contrastent avec 70 pour cent des cadres qui ne voient aucun problème avec la façon dont leurs employés au Canada sont rémunérés.
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Parallèlement, 69 % des salariés et 73 % des cadres ont déclaré que le stress financier les détournait parfois de leur travail. Lorsqu’on leur a demandé si le stress financier empêchait les employés de donner le meilleur d’eux-mêmes, la moitié des cadres interrogés à l’échelle mondiale ont répondu par l’affirmative.
« Il semble y avoir un décalage ici, car les dirigeants savent que le stress financier nuit à la productivité, mais ils ont simultanément le sentiment que leurs employés sont payés équitablement », indique le rapport.
Le sondage, mené par Hanover Research en ligne du 1er avril au 3 mai, a interrogé 6 935 travailleurs, cadres et dirigeants de 16 secteurs différents, ainsi que des travailleurs de première ligne en Australie, au Canada, en Allemagne, en Malaisie, en Nouvelle-Zélande, à Singapour, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Selon cette étude, 70 % des cadres canadiens estiment que les dirigeants de leur entreprise comprennent les défis auxquels sont confrontés leurs travailleurs de première ligne. Toutefois, seuls 53 % des travailleurs et 44 % des gestionnaires sont du même avis.
« Qu’il s’agisse de travailleurs, de gestionnaires ou de cadres, il est clair que les personnes à tous les niveaux d’une organisation axée sur la première ligne ressentent la douleur de la crise de complexité croissante, chaque groupe la vivant différemment », a déclaré Justine Janssen, directrice de la stratégie chez Dayforce.
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L’enquête révèle que 65 % des travailleurs et 52 % des cadres estiment disposer souvent ou toujours d’un nombre approprié de travailleurs, contre 78 % des cadres.
Le fardeau des problèmes de personnel incombe aux travailleurs, selon l’étude, 48 % d’entre eux déclarant qu’ils se sentent souvent ou très souvent personnellement stressés par ce problème.
D’après les personnes interrogées à l’échelle mondiale, l’enquête a révélé que 89 % des managers et 86 % des travailleurs ont déclaré qu’ils étaient susceptibles de quitter leur emploi actuel pour un poste offrant de meilleurs horaires.
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L’étude indique également que plus d’un tiers, soit 36 pour cent des travailleurs et 45 pour cent des gestionnaires au Canada, affirment que leur organisation témoigne peu ou pas de reconnaissance à ses employés, contre seulement 19 pour cent des cadres.
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