Les Teamsters envoient un coup de semonce, avertissant qu’ils restent « très éloignés » dans les négociations avec les studios à moins de trois semaines de l’expiration de leur contrat.
Le syndicat local 399 des Teamsters et les autres syndicats des métiers de base ont passé quatre semaines en négociations avec l’Alliance des producteurs de films et de télévision et ont prévu de poursuivre les discussions jusqu’au 19 juillet.
Dans une mise à jour vendredi soir, le syndicat a déclaré que « nous restons encore très éloignés sur nos priorités fondamentales » et a averti que le contrat ne serait pas prolongé au-delà de l’expiration du 31 juillet.
Le syndicat des Teamsters réclame une augmentation salariale conséquente, bien supérieure à l’augmentation de 7 % obtenue le mois dernier par l’Alliance internationale des employés de scène. Le syndicat tente également de lutter contre la sous-traitance, ce qui contribuerait à stimuler la demande de chauffeurs syndiqués pendant une période de creux économique à Hollywood.
Dans la mise à jour, le syndicat a déclaré que ses membres sont « parmi les moins bien payés de la production ».
« Nous avons été très clairs sur le caractère raisonnable de ce que nous avons proposé », a déclaré le syndicat. « Bon nombre de nos propositions coûteraient très peu aux employeurs, et dans certains cas, rien du tout, mais représenteraient d’énormes gains pour nos membres. »
La section locale 399 des Teamsters, la section locale « Hollywood » du syndicat, représente environ 6 500 chauffeurs, gardiens d’animaux, régisseurs de lieux de tournage et autres corps de métier. Le syndicat négocie aux côtés de quatre syndicats plus petits, représentant collectivement 8 000 travailleurs.
Le syndicat a indiqué à ses membres que Sean O’Brien, président général du syndicat, et Lindsay Dougherty, chef de la section locale 399, tiendraient une téléconférence avec les membres de la base dimanche matin. Le syndicat fera ensuite le point sur la situation.
L’IATSE devrait ratifier son contrat la semaine prochaine. Le ralentissement de l’économie du divertissement a été l’un des thèmes clés des négociations, et beaucoup craignent qu’une grève ne vienne aggraver une situation déjà mauvaise.