Les taux d’intérêt plus élevés compriment davantage les acheteurs de maison, selon les données de la Banque du Canada

De plus en plus de personnes consacrent une plus grande part de leur revenu aux prêts hypothécaires

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Les mesures des vulnérabilités financières ont continué d’augmenter au Canada, la hausse des coûts d’emprunt ayant pesé sur les acheteurs de maison à la fin de l’année dernière, selon les données de la banque centrale.

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Près de 29 % des nouveaux prêts hypothécaires avaient un ratio du service de la dette supérieur à 25 % au quatrième trimestre, contre environ 12 % un an plus tôt, selon les données publiées vendredi par la Banque du Canada.

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Un peu moins de 45 % des accédants à la propriété ont consacré plus du quart de leur revenu au remboursement de leur nouveau prêt hypothécaire.

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Et la part des ménages endettés en retard sur le paiement de leur dette depuis au moins 60 jours a atteint 2,16%, contre 1,92% un an plus tôt.

Les données mettent en évidence une pression croissante sur les portefeuilles des acheteurs de maisons canadiens alors que les taux d’intérêt absorbent une plus grande part des revenus. La hausse des coûts d’emprunt écrase également les prêts hypothécaires, qui sont tombés à environ 150 000 contre près de 280 000 au pic de la pandémie, reflétant un effondrement des reventes de maisons.

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La Banque du Canada dit qu’elle utilise la part des nouveaux prêts hypothécaires avec des ratios de service de la dette supérieurs à 25% «pour identifier les ménages les plus vulnérables», qui pourraient être plus susceptibles de prendre du retard sur les paiements lorsqu’un choc négatif sur les revenus ou une augmentation des taux se produit.

«Les vulnérabilités financières croissantes sont clairement une raison pour laquelle la Banque du Canada a interrompu son cycle de hausse des taux», a déclaré Royce Mendes, chef de la stratégie macro chez Valeurs mobilières Desjardins, dans un rapport aux investisseurs. « La question est de savoir si l’économie et l’inflation vont coopérer assez tôt pour permettre aux banquiers centraux de rester en attente. »

Vendredi, l’emploi a augmenté plus que prévu pour un troisième mois consécutif, soulignant un marché du travail résilient qui est en contradiction avec les attentes d’un ralentissement économique et la pause des taux de la Banque du Canada. Les chiffres de l’inflation de février sont attendus le 21 mars.

Bloomberg.com

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