Les sénateurs démocrates envisagent de provoquer une fermeture partielle du gouvernement fédéral en raison de leur opposition à un projet de loi de financement proposé par le GOP. Chuck Schumer a déclaré qu’il ne soutiendrait pas cette initiative, laissant planer la menace d’une fermeture dès vendredi, à moins que des démocrates ne rejoignent les républicains. À l’intérieur du caucus, des tensions émergent concernant la meilleure approche à adopter, alors que les républicains se préparent à attribuer la responsabilité d’une éventuelle fermeture aux démocrates.
Menaces de fermeture gouvernementale par les démocrates du Sénat
Les sénateurs démocrates envisagent de provoquer une fermeture partielle du gouvernement fédéral plutôt que de soutenir le projet de loi de financement proposé par le GOP, actuellement en cours d’examen. Le leader démocrate, Chuck Schumer, a exprimé son opposition à ce projet de loi lors d’une déclaration au Sénat mercredi après-midi, affirmant qu’il n’encouragerait pas ses collègues à voter avec les républicains pour surmonter le filibuster de 60 voix requis.
Si aucun accord n’est trouvé, une fermeture partielle pourrait entrer en vigueur à partir de vendredi après minuit, à moins que huit démocrates ne se joignent aux républicains pour faire passer la résolution continue (CR) d’urgence. Le financement du gouvernement devrait normalement être un effort collaboratif, mais les républicains ont choisi une approche unilatérale, rédigeant leur proposition sans consultation démocrate, ce qui les a laissés sans les voix nécessaires au Sénat.
Les répercussions politiques de la crise de financement
Au sein du caucus démocrate, la tension monte alors que les membres tentent de décider de la meilleure manière d’aborder cette situation délicate. John Fetterman, sénateur démocrate de Pennsylvanie, a exprimé son intention de voter « oui » pour éviter une fermeture, tandis que d’autres, comme Rand Paul du Kentucky, critiquent le projet de loi actuel pour son maintien des niveaux de dépenses de l’ère Biden.
Les débats internes parmi les démocrates révèlent une lutte pour l’unité dans un contexte où leur popularité est en déclin. Des sénateurs comme John Hickenlooper du Colorado ont exprimé leur frustration face aux choix limités qui s’offrent à eux, craignant que soutenir la CR ne permette au président de disposer de davantage de pouvoir dans l’allocation des fonds. Pendant ce temps, d’autres, comme Chris Murphy du Connecticut, dénoncent le projet de loi comme étant partisan et nuisible pour les populations vulnérables.
Alors que la pression monte, les républicains du Sénat se préparent à blâmer leurs homologues démocrates pour toute fermeture gouvernementale qui pourrait survenir, soulignant que la décision finale revient à ces derniers. Le président Mike Johnson a récemment réussi à faire passer la CR à la Chambre, mais le chemin reste incertain au Sénat.