Contenu de l’article
TORONTO — Le premier ministre Justin Trudeau affirme qu’il appartient à Air Canada et au syndicat de parvenir à une entente pour éviter de perturber les voyageurs et les entreprises.
Contenu de l’article
S’exprimant lors d’un événement à Saint-Anne-de-Bellevue, au Québec, vendredi, Trudeau a déclaré qu’il ne ferait pencher la balance en faveur d’aucun des deux partis, tout en esquivant la question de savoir s’il obligerait les pilotes à retourner au travail.
La compagnie aérienne et les pilotes seront en mesure, à partir de dimanche, de donner un préavis de grève ou de lock-out de 72 heures.
La compagnie aérienne a déclaré que cet avis déclencherait son plan de réduction progressive de trois jours et donnerait le coup d’envoi d’un arrêt de travail complet qui pourrait intervenir dès le 18 septembre.
La compagnie aérienne affirme que le syndicat fait preuve d’inflexibilité face à des « revendications salariales déraisonnables ».
Le syndicat a déclaré que c’est la cupidité des entreprises qui retarde les négociations, alors qu’Air Canada continue d’afficher des bénéfices records tout en s’attendant à ce que les pilotes acceptent une rémunération inférieure à celle du marché.
VIDÉO RECOMMANDÉE
Partagez cet article sur votre réseau social