Les retombées de la vigueur de l’économie américaine pourraient faire monter les taux hypothécaires au Canada

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Il semble que les banquiers centraux ne puissent pas maintenir l’économie américaine au ralenti, malgré le niveau record du taux d’intérêt le plus important au monde, le taux des fonds fédéraux américains, à son plus haut niveau depuis 23 ans.

C’est un problème si tu as envie de moins taux hypothécaires. La politique de la Réserve fédérale américaine se répercute sur les coûts d’emprunt mondiaux, y compris ceux du Canada. Avec le PIB américain en temps réel estimations se situant bien au-dessus de 3 pour cent, les investisseurs craignent que l’économie américaine soit trop forte, créant ainsi un risque d’inflation à la hausse. Les rendements obligataires canadiens sont pris dans le courant haussier.

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Des rendements plus élevés font généralement monter les taux hypothécaires fixes, de sorte que les observateurs hypothécaires sont à l’affût de tout rebond des coûts d’emprunt. Les prêteurs disposent cependant d’une certaine marge de manœuvre et la concurrence est rude. Il faudra probablement davantage de ventes d’obligations (les rendements augmentant) avant que les grandes banques n’assouplissent en masse leurs taux fixes.

En attendant, gardez un oeil de côté sur le rapport sur l’emploi au Canada de vendredi – il pourrait bousculer les taux si les embauches et les salaires deviennent chauds.

Tout ce bruit macro mis à part, si vous avez besoin de financement au cours des quatre prochains mois, ce n’est jamais un jeu de devinettes. Le jeu intelligent consiste à sauter la boule de cristal et à fixer un tarif avec une pré-approbation. De cette façon, l’économie peut faire ce qu’elle veut et la hausse des taux ne vous fera pas de mal.

Au moment où nous parlons, vous pouvez obtenir une pré-approbation de l’ordre de 4 % si vous avez besoin d’un prêt hypothécaire assuré. Un taux fixe de 4,99 pour cent sur trois ans est le point idéal pour les emprunteurs conservateurs, sur la base des offres les plus basses disponibles au niveau national.

Ce forfait de trois ans coûte plus cher du côté non assuré : environ 5,39 pour cent. Telles sont les réalités du marché hypothécaire canadien. Vous payez une prime pour avoir le privilège d’une mise de fonds plus importante (car il n’y a pas d’assurance garantie par le gouvernement pour couvrir les revers des prêteurs si vous ne payez pas).

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Du côté variable, il n’y a eu aucun mouvement dans les principaux taux annoncés à l’échelle nationale cette semaine.

À l’horizon

Terminons par un aperçu des feuilles de thé du marché obligataire. Les taux à terme – les taux d’intérêt qui s’appliquent aux transactions financières futures – impliquent désormais trois réductions de taux de la Banque du Canada cette année, à compter de juillet. Cela représente une baisse par rapport aux quatre réductions d’il y a quelques semaines, selon CanDeal DNA.

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Le marché à terme prévoit deux points de pourcentage de réductions au total, ce qui correspondrait théoriquement au niveau de référence du Canada. taux préférentiel de 7,20 pour cent aujourd’hui à 5,20 pour cent.

Tant que l’inflation sous-jacente n’est pas revenue en dessous de 3 %, nous ne devrions pas trop nous intéresser au calendrier ou à l’ampleur des réductions de taux projetées. Ils resteront volatils. Le fait est que, malgré le risque modeste d’une nouvelle hausse, un allègement des taux interviendra probablement plus tard cette année.

Robert McLister est stratège hypothécaire chez FixedorVariable.ca et rédacteur en chef de MortgageLogic.news. Vous pouvez le suivre sur Twitter à @RobMcLister.

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