vendredi, janvier 3, 2025

Les républicains dubitatifs face au soutien de Trump pour Mike Johnson réagissent

L’approbation de Donald Trump pour Mike Johnson, président de la Chambre, n’a pas suffi à apaiser les critiques au sein du parti républicain, notamment en raison de tensions liées à un conflit de financement fédéral. Bien que Trump qualifie Johnson d’homme bon et travailleur, plusieurs membres républicains restent sceptiques, faisant des parallèles avec Paul Ryan. La nomination de Johnson pourrait être compromise par des défections, alors qu’une session conjointe du Congrès est prévue pour certifier les résultats des élections.

L’approbation de Donald Trump, l’ancien président, pour Mike Johnson, le président de la Chambre, n’a pas semblé convaincre certains des critiques républicains les plus ardents à son encontre, comme l’ont montré les événements récents.

L’importance de l’approbation de Trump

Mike Johnson, dont le maintien à la présidence sera soumis à un vote après l’inauguration de la nouvelle Chambre vendredi, a récemment été au cœur de vives critiques de la part de certains de ses pairs républicains. Ce mécontentement est survenu en raison d’un conflit de financement fédéral qui a presque mené à une fermeture du gouvernement juste avant les fêtes de Noël.

Trump a décrit Johnson comme ‘un homme bon, diligent et spirituel’ tout en exprimant son soutien pour sa présidence dans une Chambre divisée. Le refus de certains législateurs républicains de se ranger derrière Johnson, malgré l’approbation de Trump, pourrait mettre en lumière les tensions au sein du parti concernant la capacité de l’ancien président à influencer ses membres.

Les réactions des membres républicains

‘NE GÂCHONS PAS CETTE GRANDE OPPORTUNITÉ QUI NOUS A ÉTÉ DONNÉE,’ a tweeté Trump. ‘Le peuple américain a besoin d’un soulagement IMMÉDIAT de toutes les politiques destructrices de l’administration précédente.’

Trump a également ajouté : ‘Le président Mike Johnson est un homme bon, travailleur et religieux. Il fera ce qu’il faut, et nous continuerons à GAGNER. Mike a mon soutien total.’

Cependant, plusieurs membres républicains de la Chambre, qui avaient déjà exprimé leur opposition à Johnson, ont réagi à l’approbation de Trump, mais sans grande conviction. Certains ont même fait des parallèles entre Johnson et l’ancien président de la Chambre, Paul Ryan, qui, bien qu’ayant également bénéficié du soutien de Trump, a été perçu comme une figure controversée au sein du parti.

Les opinions divergent

Le député Thomas Massie, sur X : ‘Je respecte et soutiens le président Trump, mais son approbation de Mike Johnson risque d’avoir le même impact que celle concernant Paul Ryan. Nous avons déjà vu Johnson s’associer aux démocrates sur des questions comme le financement de l’Ukraine, l’espionnage des Américains, et l’explosion du budget.’

La députée Victoria Spartz, sur X : ‘Je comprends pourquoi le président Trump soutient Johnson comme il l’a fait pour Ryan, mais nous devons obtenir des garanties que @SpeakerJohnson ne nous trahira pas au profit du marais.’

‘Le président Trump ne pourra sauver l’Amérique que si nous avons un président avec du courage, une vision, et un plan clair pour réaliser son agenda.’

Le député Andy Biggs, sur Fox News : ‘Je n’ai pas encore pris d’engagement public ou privé. Je souhaite discuter avec le président pour comprendre ses intentions, car je pense qu’il y a des préoccupations budgétaires à adresser.’

L’ancien député Matt Gaetz, sur X : ‘L’approbation de Johnson par Trump reflète un pragmatisme typique. Si nous avions eu un soutien clair de Trump, nous n’aurions jamais pu empêcher McCarthy de revenir au pouvoir. C’est le moment de faire de Johnson la meilleure version de lui-même.’

Les étapes à venir

Alors que les républicains devraient disposer d’une majorité serrée de 219 à 215 sièges lors de la réunion de la Chambre vendredi, quelques défections pourraient mettre à mal la candidature de Johnson. Si une majorité ne l’élit pas président, la Chambre devra voter jusqu’à ce qu’un nouveau président soit désigné.

Une session conjointe du Congrès sera nécessaire pour certifier les résultats de l’élection présidentielle le 6 janvier, avec l’inauguration de Trump prévue pour le 20 janvier.

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