Les régulateurs britanniques veulent enquêter sur la fusion à succès de Three et Vodafone

L’Autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) craint que la fusion annoncée par Three et Vodafone l’année dernière n’entraîne une « diminution substantielle de la concurrence » et pourrait mener une enquête approfondie sur l’accord. Trois ans après la fusion de Virgin Media avec O2, Three et Vodafone ont révélé leur intention de conclure un accord de coentreprise qui supprimerait un réseau mobile autonome des choix des consommateurs dans la région. aller

Apparemment, les régulateurs de la CMA ont lancé une enquête préliminaire sur leur projet d’accord en janvier et ont identifié des problèmes potentiels qui pourraient survenir lors de la fusion de deux des quatre opérateurs de réseaux mobiles restants au Royaume-Uni. Ces problèmes incluent la possibilité que la fusion conduise à des prix plus élevés et à une qualité de service inférieure, dans la mesure où la concurrence contribue généralement à maintenir les prix bas et oblige les opérateurs à réaliser des investissements destinés à améliorer la qualité de leur réseau. En outre, la CMA craint que le fait d’avoir moins de réseaux n’affecte la capacité des opérateurs de réseaux mobiles virtuels à négocier les meilleures offres possibles pour leurs clients.

Lorsque les deux sociétés ont annoncé la fusion en 2023, elles ont déclaré qu’ensemble, elles « disposeraient de l’échelle nécessaire pour fournir un réseau 5G de premier ordre » et ouvriraient « de nouvelles opportunités aux entreprises dans tout le Royaume-Uni ».  » Mais les régulateurs de la CMA affirment que leurs affirmations « nécessitent une évaluation plus détaillée ». Ils ont désormais donné aux entreprises cinq jours ouvrables pour répondre à leurs préoccupations en leur proposant des « solutions significatives », faute de quoi elles procéderont à une enquête plus approfondie.

En 2015, Three a également tenté d’acheter O2 pour 10,25 milliards de livres sterling (12,9 milliards de dollars), mais la CMA et la Commission européenne ont bloqué l’achat après avoir conclu que cela réduirait la concurrence et entraînerait une hausse des prix. La CMA a toutefois approuvé l’accord conjoint entre O2 et Virgin Media, un opérateur de téléphonie fixe, de câble et de haut débit, après avoir jugé ces mêmes préoccupations infondées.

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