Les références du chef péquiste aux déportations et aux exécutions de francophones constituent une menace à la cohésion sociale, selon un député libéral

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OTTAWA – Le député libéral du Québec Pablo Rodriguez dit déplorer le ton adopté par le chef du Parti québécois, qui a fait référence à des moments sombres de l’histoire canadienne pour justifier la poussée indépendantiste du parti.

Paul St-Pierre Plamondon a déclaré mardi en conférence de presse que l’histoire des francophones au Canada est colorée par les déportations et les exécutions.

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Quelques jours plus tôt, il avait évoqué l’empiétement du Canada sur la compétence du Québec comme un autre argument en faveur de la souveraineté du Québec, et il s’était engagé à organiser un référendum sur l’indépendance avant 2030 si le parti prenait le pouvoir en 2026.

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Le chef du PQ a également déclaré qu’Ottawa voulait « écraser le Québec ».

Rodriguez, qui est ministre des Transports et lieutenant du premier ministre Justin Trudeau pour le Québec, a dénoncé ces commentaires comme étant « profondément décevants et même inquiétants ».

Il a déclaré mercredi aux journalistes à Ottawa que mentionner les exécutions et les déportations, bien que historiquement exact, ne reflète pas le Québec ou le Canada d’aujourd’hui et que l’utilisation de ces mots nuit à la cohésion sociale.

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