Les acheteurs reviendront sur le marché immobilier au deuxième semestre de 2024, selon la SCHL
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Les prix des logements au Canada pourraient atteindre un nouveau record d’ici 2026, stimulés par la demande incessante d’une population croissante, selon les perspectives publiées jeudi par l’agence nationale du logement.
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Selon les Perspectives du marché de l’habitation pour 2024 de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, même si les ventes ont chuté d’un tiers et les prix ont chuté de 15 pour cent au cours du ralentissement des dernières années, cette période a ouvert la voie à une résurgence.
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« Pendant cette période, le bassin d’acheteurs potentiels s’est élargi grâce à une forte croissance démographique, une augmentation de l’épargne et des revenus plus élevés. À mesure que les taux hypothécaires et l’incertitude économique diminueront au second semestre 2024, nous nous attendons à ce que les acheteurs commencent à revenir sur le marché », a déclaré la SCHL dans le rapport.
La baisse des taux d’intérêt et une économie plus forte, combinées à la forte croissance démographique enregistrée en 2023 – la plus élevée depuis les années 1950 – devraient contribuer à une reprise des ventes, qui comprendra un déplacement vers des maisons et des marchés moins chers partout au Canada.
Le rapport prévoit que les niveaux de ventes en 2025 et 2026 dépasseront légèrement la moyenne sur 10 ans, mais resteront inférieurs aux niveaux records observés en 2020 et 2021, car le logement continue d’être cher pour le ménage moyen.
Des variations régionales des prix des maisons et des mises en chantier sont également attendues, les provinces des Prairies devant connaître de bons résultats en raison de leurs prix abordables et de leurs perspectives économiques plus solides. Cette force économique devrait attirer les acheteurs de maison et les demandeurs d’emploi, ce qui entraînera une augmentation de la construction de logements avec moins de contraintes pour les travailleurs qualifiés.
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Les perspectives en matière de mises en chantier sont plus sombres en Ontario et en Colombie-Britannique.
Les prix élevés des logements dans ces provinces devraient rendre certains types de logements inabordables, tandis que les promoteurs pourraient avoir des difficultés avec la construction d’appartements en raison des défis du côté de l’offre, en particulier des coûts de financement.
Au Québec, les mises en chantier devraient croître plus vigoureusement à mesure qu’elles reviendront à des niveaux normaux après avoir connu une forte baisse en 2023, précédant des tendances similaires dans d’autres provinces.
Dans la région de l’Atlantique, la pression sur la construction de nouvelles maisons en raison d’une migration inhabituellement forte en 2022 et 2023 devrait s’atténuer. Même si les mises en chantier dans certaines provinces resteront historiquement robustes, elles devraient se réaligner plus étroitement avec une croissance démographique plus faible au cours des prochaines années.
Dans l’ensemble, les mises en chantier de nouveaux appartements ont commencé à ralentir en 2024, surtout par rapport aux niveaux records enregistrés en 2023. L’augmentation en 2023 était principalement due à une forte demande de logements locatifs spécialement construits, soutenue par les politiques gouvernementales. Toutefois, la SCHL prévoit qu’en 2024, des conditions de financement moins favorables rendront difficile la réalisation de nouveaux projets locatifs.
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Dans le secteur de la copropriété, des projets démarrent au moins mais certains connaîtront des retards.
« La baisse des niveaux de ventes avant construction rendra plus difficile l’obtention d’un financement. De plus, malgré la pénurie de main-d’œuvre et la hausse des coûts de construction, les promoteurs gèrent un nombre record d’unités déjà en développement », a déclaré la société de logement.
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