vendredi, novembre 22, 2024

Les prêts hypothécaires à taux variable sont la meilleure option pour vous faire économiser de l’argent après les coupes budgétaires de la Banque du Canada

McLister : Oui, les taux fixes sur cinq ans offrent une solide protection des paiements à un coût équitable, mais ils sont à peu près aussi flexibles qu’une dinde congelée.

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Après 27 mois d’angoisse qui ont vu 475 points de base de hausses de taux, le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, s’est transformé en Père Noël d’été mercredi, en abaissant le taux directeur du Canada de 25 points de base.

Cette décision donne aux débiteurs hypothécaires l’espoir qu’il y en a beaucoup plus d’où cela vient. Et si l’histoire est un guide, ils réaliseront leur souhait.
Les marchés intègrent désormais pleinement les baisses de taux en septembre et décembre. Mais si l’inflation se maintient et que nous n’obtenons pas de données sur l’emploi explosives dans l’intervalle, la prochaine réduction pourrait être reportée à juillet.

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Dans l’ensemble, les marchés s’attendent à des baisses de taux de plus de 200 points de base au cours de ce cycle, qui pourraient durer une grande partie de l’année prochaine. Ce serait pile à temps pour la plupart des personnes confrontées à des renouvellements de prêt hypothécaire, dont la plupart sont attendus en 2025 et 2026.

C’est également suffisant pour faire des taux variables le favori pour permettre aux gens d’économiser le plus d’argent au cours des cinq prochaines années, du moins sur le papier.

Cela dit, il est primordial que les gens effectuent de nombreuses comparaisons, car la mer de tarifs annoncés est jonchée de déchets. En fait, le moyenne Le taux variable non assuré annoncé, par exemple, est 63 points de base au-dessus du taux le plus bas annoncé.

= Quoi qu’il en soit, avec le taux préférentiel qui n’a baissé que de 25 points de base à 6,95 pour cent, ce n’est pas encore le moment d’organiser une fête pour la liberté financière. À moins d’une crise économique, les réductions de taux pourraient être un processus long et interminable qui durera une grande partie de l’année prochaine – en supposant que les prévisions du marché soient exactes.

=Et cela correspond à l’histoire, qui suggère que les cycles de coupe typiques prennent plus d’un an.=

Selon les prévisions les plus sobres, l’économie est sur le point de traverser une période difficile, avec une hausse du chômage, une croissance atone du PIB, des renouvellements de prêts hypothécaires toujours douloureux et une augmentation des défauts de paiement (mais pas les défauts catastrophiques du type de la crise financière mondiale). Tout cela devrait suffire à accélérer la dynamique baissière des taux.

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Pourtant, ceux qui se méfient du risque de paiement ne se laisseront pas influencer. Beaucoup s’accrocheront aux paroles prononcées mercredi par le gouverneur de la Banque du Canada : « Un certain nombre des forces qui ont abouti à… des taux d’intérêt très bas semblent s’atténuer. » Cela pourrait suffire à semer un doute tenace dans l’esprit des emprunteurs qui viennent de voir les taux monter en flèche.

Et l’avertissement de Macklem est fondé. Malgré les effets désinflationnistes de la hausse des taux d’intérêt et les progrès des chaînes d’approvisionnement et de l’IA, le fantôme du risque inflationniste persiste.

La clé est de ne pas laisser la peur guider vos décisions. Les emprunteurs conservateurs devraient quand même jouer sur les probabilités. Oui, les taux fixes sur cinq ans offrent une solide protection des paiements à un coût équitable. Cependant, de nombreux prêts hypothécaires sur cinq ans sont aussi flexibles qu’une dinde congelée (pensez aux pénalités de remboursement anticipé élevées) et ont tendance à sous-performer lorsque les taux dépassent leur moyenne sur 10 ans.

C’est pourquoi, même pour les emprunteurs prudents, ils pourraient toujours envisager un taux fixe à moyen terme ou un taux hybride (partie fixe / partie variable). Ces conditions offrent au moins une certaine exposition à la probabilité d’une baisse des taux à l’avenir.

Bien sûr, même si cela n’est pas arrivé souvent, les taux peuvent remonter après quelques baisses. Cela peut se produire si l’inflation reprend. Même si la prépondérance des indicateurs suggère que cette probabilité est faible cette fois-ci, dans de tels cas, dans le passé, les taux ont fortement rebondi en moins de six mois.

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Pour la plupart des acteurs du marché hypothécaire, les taux variables offrent une protection plus que suffisante contre les hausses de paiements, étant donné que les paiements sont fixes – à moins que les taux ne montent en flèche.

Et même dans ce cas, certains prêteurs (par exemple, BMO et CIBC) maintiennent généralement vos paiements bloqués malgré de fortes hausses de leurs taux préférentiels.

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En d’autres termes, les taux variables valent la peine d’être misés ici pour les emprunteurs financièrement sûrs et bien qualifiés, en particulier au sommet d’un cycle de taux où la réduction vient tout juste de commencer.

Et si vous êtes en train d’acheter une maison et que vous souhaitez augmenter votre prêt hypothécaire, vous serez heureux de savoir que les paiements diminueront à partir de demain. Le don de 25 points de base de la Banque du Canada réduit le paiement de départ de 63 $ par mois sur un prêt hypothécaire de 400 000 $ — en supposant qu’il reste des maisons au Canada à acheter avec ce petit prêt.

Robert McLister est stratège hypothécaire, analyste des taux d’intérêt et rédacteur en chef de MortgageLogic.news. Vous pouvez le suivre sur X à @RobMcLister.

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