Les poursuites pour abus sexuels de Michael Jackson contre des sujets de « Leaving Neverland » ravivées par la Cour d’appel

Les poursuites pour abus sexuels de Michael Jackson contre des sujets de "Leaving Neverland" ravivées par la Cour d'appel

Poursuites judiciaires de deux hommes qui ont accusé Michael Jackson de les avoir abusés lorsqu’ils étaient enfants dans le documentaire de HBO Quitter Neverland ont été ramenés de licenciement.

La Cour d’appel du 2e district a annulé vendredi une décision d’un juge de la Cour supérieure de Los Angeles rejetant les poursuites de Wade Robson et James Safechuck. Ils pourront poursuivre les réclamations selon lesquelles deux sociétés appartenant au chanteur avaient l’obligation légale de les protéger contre les abus sexuels que Jackson leur aurait infligés lorsqu’ils étaient enfants.

Les juges ont conclu qu’il serait «pervers» de conclure que les sociétés devraient être exonérées de la responsabilité de surveiller la sécurité des plaignants parce qu’elles appartiennent uniquement à Jackson.

La décision marque la deuxième fois que les poursuites, déposées en 2013, ont été rétablies après avoir été rejetées. En 2020, le juge de la Cour supérieure de Los Angeles, Mark Young, a conclu que Robson et Safechuck ne pouvaient pas poursuivre les sociétés contrôlées par Jackson pour négligence et manquement à l’obligation fiduciaire, car ils n’avaient pas la capacité d’arrêter ses abus sexuels présumés sur les enfants. Leurs poursuites ont été initialement rejetées en 2017 parce que le délai de prescription avait expiré, mais ont été ramenées en vertu d’une législation qui accordait aux victimes d’abus sexuels un délai de trois ans pour poursuivre.

Le tribunal a rejeté les arguments des sociétés selon lesquels elles n’avaient pas l’obligation de protéger les hommes parce qu’« elles n’avaient aucune capacité à contrôler Jackson, leur unique propriétaire, ou ses interactions » avec les enfants. « Traiter les instruments appartenant à 100 % à Jackson comme différents de Jackson lui-même, c’est être fasciné par les abstractions », a écrit le juge associé John Shepard Wiley Jr. dans une opinion concordante.

Un juge de Los Angeles va maintenant reconsidérer les accusations portées contre Jackson.

La succession de Jackson a nié les allégations selon lesquelles il aurait abusé de l’un ou l’autre des hommes, qui ont accusé le chanteur de les avoir agressés après l’avoir rencontré sur des tournages vidéo et commerciaux.

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