Il y avait 1 005 700 postes vacants au début du mois de mai, soit 42 % de plus qu’il y a un an
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Les postes vacants, un indicateur économique que le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, surveille de près, ont atteint un record en mai, alors que les employeurs luttaient pour pourvoir les emplois sur le marché du travail en pleine ébullition.
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Statistique Canada a rapporté le 28 juillet qu’il y avait 1 005 700 postes vacants début mai, en légère hausse par rapport à 1 001 100 en avril, le record précédent. Le nombre de mai était de 42% supérieur à celui de l’année précédente.
Les postes vacants sont un signe important de ce que la Banque du Canada appelle une « demande excédentaire », car l’incapacité des entreprises à embaucher suffisamment de personnes pour répondre aux commandes suggère que l’économie est incapable de fournir tous les biens et services que les consommateurs et les entreprises cherchent à acheter. . L’inadéquation est l’un des facteurs qui ont poussé l’inflation à son niveau le plus élevé en quatre décennies, ce qui a incité Macklem à relever le taux d’intérêt de référence d’un point de pourcentage complet au début du mois.
Selon Statistique Canada, le taux de postes vacants est demeuré à 5,8 % pour un deuxième mois consécutif, comparativement au taux de chômage de 5,1 % en mai. Ce ratio de 1:1 chômage/postes vacants est en baisse par rapport au ratio de 2:4 de l’an dernier.