Réduire le nombre de piratages en améliorant la cybersécurité devrait être considéré comme une priorité absolue pour l’industrie de la cryptographie, a déclaré Kim Grauer, directeur de recherche de la société de renseignement blockchain Chainalysis.
Comme l’a souligné la firme, cette année pourrait dépasser 2021 en termes de crypto volée par le biais de hacks. La grande majorité de ces exploits ont ciblé le domaine de la finance décentralisée.
« Cela ne peut pas continuer dans l’industrie car les gens vont perdre confiance en l’investissement dans les plateformes DeFi », a déclaré Grauer dans une interview avec Cointelegraph.
Contrairement aux échanges centralisés, qui ont amélioré leur résistance aux piratages cryptographiques, les protocoles décentralisés se sont révélés vulnérables aux exploits, principalement en raison du code open source sur lequel ils sont basés.
« N’importe qui peut analyser ce code open source et rechercher des vulnérabilités de code qu’il peut exploiter », a expliqué Grauer.
Pourtant, le chercheur ne pense pas que la vulnérabilité aux hacks soit un problème intrinsèque de la finance décentralisée, mais plutôt une conséquence du fait que pas assez de ressources ont été investies dans la sécurité au niveau du code.
« Il y a des contrats qui ont prouvé qu’ils pouvaient rester sécurisés », a-t-elle souligné.
Grauer pense qu’une fois que suffisamment de ressources seront investies pour rendre le code « parfait », les protocoles décentralisés pourraient devenir plus sûrs que leurs équivalents centralisés.
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