lundi, novembre 4, 2024

Les papiers afghans

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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Whitlock, Craig. Les Afghanistan Papers : une histoire secrète de la guerre. Simon & Schuster, 2021.

Le livre de Craig Whitlock est divisé en six parties et vingt et un chapitres. L’auteur divise chronologiquement la guerre en six étapes distinctes qui reflètent la chronologie du livre.

Le premier chapitre : Une mission confuse plante le décor des premiers jours de l’invasion américaine de l’Afghanistan et se concentre sur l’attitude de l’administration Bush à l’égard de la guerre à ses débuts.

Chapitre deux : « Qui sont les méchants ? » présente l’énigme de la définition d’objectifs de guerre et de la restriction du combat à un groupe spécifique de militants en Afghanistan. Chapitre trois : Le projet de construction de la nation explore la façon dont la mission a évolué militairement et politiquement. Il explore les difficultés liées à la construction d’un État vassal et au maintien d’une occupation dans un pays éloigné d’une culture incongrue.

Le chapitre quatre : L’Afghanistan devient une réflexion après coup explore comment la guerre en Irak détourne la priorité du Pentagone de l’Afghanistan. Whitlock affirme que la guerre en Irak a rendu la guerre en Afghanistan moins gagnable.

Le chapitre cinq : Ressusciter une armée de ses cendres examine la formation de l’armée afghane en tant que force de combat par procuration.

Le chapitre six : L’Islam pour les nuls examine la formation culturelle inadéquate que les soldats de l’occupation américaine ont reçue avant leur déploiement en Afghanistan. Whitlock détaille le travail des équipes d’opérations psychologiques de l’armée pour apaiser la population afghane.

Le chapitre sept : Jouer des deux côtés contextualise la position stratégique du Pakistan dans la guerre. Le rôle du Pakistan dans l’aide à l’insurrection talibane est examiné d’un point de vue géostratégique.

Chapitre huit : Lies and Spin explore les efforts de relations publiques du Pentagone alors que la guerre se prolonge.

Le chapitre neuf : Une stratégie incohérente détaille la transition de Donald Rumsfeld à l’ancien directeur de la CIA, Robert Gates, au poste de secrétaire à la Défense. Whitlock présente un changement de stratégie perceptible, mais n’en explique pas grand-chose au-delà de la description de deux personnalités divergentes.

Le chapitre dix : Les seigneurs de guerre décrit les divergences flagrantes entre les déclarations américaines de défense des droits de l’homme en Afghanistan et les résultats de leurs alliés militaires les plus proches. Il dresse un tableau d’une sauvagerie incontrôlée dans le pays et enquête docilement sur la complicité des États-Unis en tant que puissance occupante opérant dans le pays par l’intermédiaire d’une série de mandataires politiques et militaires.

Chapitre onze : Une guerre contre l’opium explique le commerce de l’opium en Afghanistan qui a prospéré sous l’occupation américaine. Le chapitre décrit la vie dans la province du Helmand, au sud de l’Afghanistan, où est récoltée la majeure partie de l’opium du pays. À son apogée, 80 % de l’héroïne mondiale provenait d’Afghanistan. Whitlock évalue l’opération River Dance de l’armée, supervisée par la US Drug Enforcement Agency.

Le chapitre douze : Doubler la mise traite de la transition de la présidence de George W. Bush à celle de Barack Obama. Il explique les plans initiaux d’Obama pour la guerre en Afghanistan et présente une démarcation en termes de stratégie et de style politique.

Le chapitre treize : « Un gouffre obscur d’argent sans fin » explique le projet d’édification de la nation en Afghanistan en termes administratifs. Il représente les agences américaines qui ont supervisé les efforts de reconstruction du pays. Whitlock fait un clin d’œil à la corruption spectaculaire dans les dépenses militaires et à l’enrichissement des entrepreneurs américains travaillant en Afghanistan.

Le chapitre quatorze : D’un ami à un ennemi dresse le portrait de la présidence d’Hamid Karzaï et explique les manœuvres politiques de ce personnage plutôt tranquille, qui dépend de l’occupation américaine pour rester au pouvoir. La situation politique de Karzai devient de plus en plus intenable alors que l’armée américaine commet une série d’atrocités horribles en Afghanistan. Cela oblige Karzaï à adopter une attitude plus conflictuelle avec ses suzerains impériaux.

Le chapitre quinze : Consumé par la corruption décrit l’effondrement du système financier afghan, marqué par de nombreux niveaux de corruption. La figure de Sherkhan Farnood joue un rôle clé dans cette histoire.

Le chapitre seize : En guerre contre la vérité décrit la détérioration de l’effort de guerre américain en Afghanistan. Bien qu’il soit politiquement stimulé par l’assassinat d’Oussama ben Laden, le président Obama voit ses plans de guerre gâchés par les faits sur le terrain.

Le chapitre dix-sept : L’ennemi intérieur développe les cas de fragmentation par des membres de l’armée afghane, attribués à l’infiltration par les talibans de l’armée afghane et de la police nationale.

Chapitre dix-huit : La Grande Illusion explore la déclaration de l’administration Obama concernant la fin de la mission de combat en Afghanistan. Malgré ce changement légaliste, les États-Unis maintiennent 10 800 soldats d’occupation américains dans le pays, servant théoriquement à une mission de maintien de la paix et de conseil. Ceci, selon le président, mais en contradiction avec la réalité observable, amène la guerre américaine en Afghanistan à une « « conclusion responsable » » (207).

Chapitre dix-neuf : Le tour de Trump tente de comprendre la manière dont l’administration Trump a abordé la guerre. Whitlock parodie le comportement de Trump et présente un récit très contradictoire des machinations qui ont eu lieu au sein du cabinet présidentiel.

Chapitre vingt : Le Narco-État revient sur la discussion sur le commerce de l’opium en Afghanistan. Whitlock se penche sur l’opération Iron Tempest de l’armée, qui visait à éradiquer la culture du pavot sans succès.

Chapitre vingt et un : Parler avec les talibans raconte les négociations qui ont conduit au retrait des troupes américaines d’Afghanistan. Ces négociations, organisées par le royaume du Qatar, aboutissent finalement à une concession de la défaite américaine et à un engagement du président Trump de retirer complètement toutes les troupes américaines d’Afghanistan d’ici mai 2021. Le successeur de Trump, le président Biden ne renie pas cet engagement et le Heureusement, la guerre se termine par une humiliation ultime pour les États-Unis en 2021, après deux décennies de massacres insensés.

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