Les noyés et les sauvés Résumé et guide d’étude Description


Les noyés et les sauvés présente un traitement thématique de l’Holocauste, révélant la façon dont il est rappelé, oublié et stéréotypé par les victimes survivantes, les auteurs et les générations suivantes. Le survivant Primo Levi raconte comment très peu vivent pour raconter leurs histoires et démasque les véritables profondeurs du mal nazi.

Les histoires des survivants sont à la base de la compréhension de la « solution finale » des nazis, les preuves matérielles ayant été en grande partie détruites pour que tout cela paraisse fictif. Les histoires, cependant, ont des limites en tant que sources historiques. L’une d’entre elles est que la « mémoire de l’infraction » des victimes et des auteurs devient au fil du temps stylisée et stéréotypée, pour des motivations très différentes. La plupart des auditeurs veulent qu’il y ait du noir/blanc, du bon/du mauvais, mais les Lagers sont une vaste « zone grise », où presque tous les survivants ont un certain degré de culpabilité en tant que victimes-collaborateurs, et les oppresseurs ne sont pas uniformément mauvais. Tous les prisonniers dans et après le Lager ressentent la « honte », ayant été diminués en étant forcés de vivre à un niveau animal, sans émotions et avec leur critère moral changé. « Communiquer », décrit comment des personnes de toute l’Europe et de tous les niveaux culturels sont rassemblées dans un état de chaos et de coercition dans les Lagers et doivent apprendre une marque spéciale d’allemand pour survivre.

« Violence inutile », dépeint comment le Troisième Reich ne met pas en œuvre la « solution finale » de manière « économique », mais s’assure que chaque détail contribue à l’agonie collective des victimes. « L’intellectuel à Auschwitz », raconte l’histoire de Hans Mayer/Jean Améry, et présente ses points de vue généralement cohérents et ceux de Levy sur les avantages et les inconvénients d’être un intellectuel dans une atmosphère comme le Lager. Les non-intellectuels semblent avoir la vie plus facile parce qu’ils ne cherchent pas de pourquoi, et les croyants ont de meilleures chances de survie parce qu’ils regardent au-delà de l’enfer actuel. « Stéréotypes » explique pourquoi les questions inévitables du public sur l’évasion, la rébellion et le fait d’éviter la capture « au préalable » sont romantiques et irréalistes. Levi se demande, à l’ère nucléaire, pourquoi les Européens ne fuient-ils pas vers les régions qui pourraient éviter la destruction ?

Enfin, « Lettres d’Allemands », résument la réponse limitée mais sincère à la traduction allemande de sa Survie à Auschwitz. Ce dernier chapitre aide à illustrer une grande partie de ce qu’il a dit sur la mémoire, la culpabilité et la communication. La conclusion suggère les dangers que les nouvelles générations se désintéressent de l’Holocauste et risquent la montée d’un autre Hitler.



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