Ces directives imposent également continuellement aux femmes de prendre le contrôle de leur santé. Même si cela dépend de chaque individu, les Canadiens méritent des conseils fondés sur les dernières données scientifiques qui reflètent l’état actuel du cancer du sein au pays, ainsi que la façon dont les mesures de soins préventifs font la différence.
Décomposer les données
Bien que le groupe de travail ait ses propres façons de prendre des décisions, de nombreux groupes de défense des patients et sociétés de lutte contre le cancer estiment que les dernières données sont apparemment ignorées dans leur processus décisionnel. Actuel
a constaté que le dépistage du cancer du sein chez les personnes âgées de 40 à 49 ans réduit considérablement les taux de mortalité. Dans le même temps, davantage de dépistage n’a pas entraîné d’augmentation des diagnostics de cancer du sein.
Comme le cancer du sein est « le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les Canadiennes dans la quarantaine », ainsi que la principale cause de décès chez les femmes dans la quarantaine, le manque d’ajustement des lignes directrices semble considérer ces données comme nulles et non avenues.
Selon la radiologue Dre Paula Gordon OC, dont les commentaires ont été inclus dans un communiqué de presse de Dense Breasts Canada, il existe une préoccupation importante selon laquelle « les Canadiens continueront d’être confrontés inutilement à un cancer du sein à un stade avancé en raison de ces lignes directrices. Il existe de bonnes preuves que lorsque les cancers du sein sont détectés plus tôt grâce au dépistage, il est moins nécessaire de recourir à des traitements débilitants sévères tels que la mastectomie, la dissection axillaire et la chimiothérapie.
Les femmes noires, en particulier, sont plus susceptibles de ressentir le poids des lignes directrices car elles sont plus susceptibles de mourir d’un cancer du sein et, selon
sont sous-sélectionnés par rapport aux autres groupes ethniques.