mercredi, décembre 25, 2024

Les nouvelles directives canadiennes sur la consommation d’alcool ne tiennent pas compte des avantages sociaux de l’alcool. Mais devraient-ils?

Ces futures études doivent également tenir compte des avantages de la consommation d’alcool. Dans le contexte des nouvelles lignes directrices, le rapport suggère que les dommages potentiels liés à la consommation même de 14 verres par semaine (ce qui est bien au-dessus du nouveau seuil de deux verres par semaine pour la consommation d’alcool à faible risque) semblent être très modestes : moins d’un an d’espérance de vie perdue, en moyenne.

Ceci est similaire à l’estimation calculée à partir de une synthèse de 83 étudesqui a révélé que ceux qui buvaient de sept à 14 verres (100 à 200 grammes) par semaine avaient une espérance de vie plus courte de seulement six mois, par rapport à ceux qui buvaient de zéro à sept verres (de zéro à 100 grammes) par semaine.

Beaucoup d’entre nous peuvent être disposés à faire ces compromis afin de vivre une vie plus heureuse dans l’ensemble.

Parallèlement, des études sur la bénéfices fonctionnels de l’alcool sur la santé sociale ont rapporté bénéficie d’une consommation modérée. Ces avantages sont probablement dus à la promotion par l’alcool de endorphines— qui jouent un rôle clé dans le lien social.

Considéré avec un nombre croissant de recherches qui met l’accent sur les liens sociaux significatifs comme le déterminant le plus important du bonheur et du bien-êtreces études suggèrent que nous (du moins ceux d’entre nous qui se sentent un peu plus sociaux après un verre ou deux) pourrions bénéficier davantage de la consommation d’alcool que de l’abstinence.

Bien sûr, nous devrions certainement trouver des moyens de réduire notre consommation d’alcool, peut-être en trouvant d’autres lubrifiants sociaux, notamment cannabis. Notre société doit aussi faire mieux dans campagnes de soutien qui enseignent aux gens l’importance de la santé sociale et les aident à développer des compétences sociales, de sorte qu’ils n’ont pas besoin de dépendre de l’alcool lorsqu’un blague au bon moment pourrait en faire autant pour briser la glace.

Modération en toutes choses

En résumé, je suis d’accord avec les auteurs des nouvelles directives sur l’alcool selon lesquelles le risque lié à l’alcool est mieux représenté sur un continuum : boire deux verres ou moins par semaine crée un risque négligeable à faible, boire trois à six verres est modérément risqué et boire plus plus de six verres vous expose à un risque plus élevé de mauvaise santé.

Cependant, ces estimations doivent être considérées parallèlement aux autres déterminants importants de notre santé et de notre bonheur. Vraiment, aucun d’entre nous ne peut mener une vie sans risque et la plupart d’entre nous ne le veulent probablement pas de toute façon.

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