Donald Trump privilégie la loyauté dans ses choix d’administration, mais l’apparence joue également un rôle majeur. Ses candidats, tant hommes que femmes, respectent des standards de beauté traditionnels américains, affichant une certaine prestance et une aisance médiatique. Cette approche, inspirée du monde de la télévision, accorde une importance significative à l’attrait visuel, influençant potentiellement les résultats électoraux et reflétant des perceptions collectives de l’attractivité en politique.
La Sélection des Élus de Trump : Un Équilibre entre Loyauté et Apparence
Un grand nombre d’analyses ont été réalisées sur les choix de Donald Trump pour les postes clés de son administration. Ce qui se révèle assez évident, c’est que la loyauté prime souvent sur la compétence. Toutefois, un aspect moins discuté mérite d’être examiné : l’attrait esthétique de ses candidats, qui semble s’inscrire dans les standards de beauté traditionnels américains.
Les hommes choisis par Trump affichent une allure résolument masculine : cheveux courts mais épais, musculature développée, et un style vestimentaire incluant costume et cravate, généralement dans des couleurs évoquant le drapeau américain. De leur côté, les femmes incarnent l’idéal de la féminité : jeunes, élancées, avec des cheveux longs et ondulés, un maquillage soigné, et un sourire engageant.
Une Stratégie Inspirée par le Monde de la Télévision
Une caractéristique commune parmi ces élus est leur aisance à s’exprimer en public. Eloquent et expérimenté dans les médias tels que la télévision ou la radio, chacun d’eux se montre télégénique et en bonne forme physique. Par exemple, Robert Kennedy, récemment désigné ministre de la Santé, a même partagé une vidéo de lui réalisant des pompes à torse nu durant sa campagne.
Si les nominations de Trump ne ressemblent pas à un concours de beauté à proprement parler, on peut néanmoins y voir une approche similaire à celle d’un casting, où l’apparence joue un rôle essentiel. Trump, connu pour sa participation à l’émission de télé-réalité « The Apprentice », a su tirer parti de son image de businessman à succès pour façonner son personnage politique. Les événements de campagne se transforment souvent en spectacles divertissants, où le verbe prime parfois sur la véracité des propos.
Ce penchant pour l’apparence s’illustre également dans ses commentaires sur ses élus, comme lorsqu’il a évoqué Tom Homan, le « tsar des frontières », en disant qu’il était sorti tout droit de « Central Casting ». Bien qu’Homan ne soit pas un modèle de beauté, il possède les compétences de communication nécessaires, renforçant ainsi l’importance d’une image forte dans l’esprit de Trump.
Les critères de sélection de Trump montrent clairement qu’il privilégie l’attrait visuel. En effet, de nombreuses candidates ont modifié leur apparence pour coller au modèle qu’il valorise. Certaines d’entre elles ressemblent désormais à des participantes de concours de beauté, à l’instar de Kristi Noem, désignée ministre de la Sécurité intérieure, qui a subi une transformation physique significative.
Les études suggèrent que l’apparence physique peut influencer les résultats électoraux, avec des candidats jugés attrayants ayant souvent un meilleur taux de réussite. Cette tendance est observée depuis longtemps, comme lors de l’élection présidentielle de 1960 entre Richard Nixon et John F. Kennedy. En fin de compte, les choix de Trump, bien qu’apparemment superficiels, trouvent un écho dans les perceptions collectives de la beauté et de l’attractivité, façonnant ainsi son approche de la politique.