jeudi, février 20, 2025

Les néoconservateurs réagissent à l’initiative de l’administration Trump pour mettre un terme au conflit en Ukraine

Des critiques néoconservatrices s’intensifient contre Donald Trump en raison de ses initiatives visant à mettre fin à la guerre en Ukraine. Des figures comme Roger Wicker et John Bolton accusent l’administration Trump d’abandonner l’Ukraine face à la Russie. Pendant ce temps, des négociations de paix sont en cours, malgré les pertes territoriales croissantes de l’Ukraine. Les critiques soulignent que la situation devient désespérée pour les forces ukrainiennes, tandis que des avertissements sont émis concernant les implications d’une éventuelle chute de l’Ukraine.

La montée des critiques néoconservatrices envers Trump

De nombreuses figures néoconservatrices s’élèvent pour dénoncer les initiatives du président Donald Trump visant à mettre un terme à la guerre en Ukraine. Parmi les critiques, on retrouve des faucons de la politique étrangère tels que le sénateur républicain du Mississippi, Roger Wicker, l’ancien représentant Adam Kinzinger, l’ancien conseiller à la sécurité nationale John Bolton, ainsi que l’ancien vice-président Mike Pence. Ces personnalités ont qualifié les efforts de paix de l’administration Trump d’abandon de l’Ukraine et de capitulation face à Vladimir Poutine.

Les implications des négociations de paix

Le secrétaire d’État Marco Rubio a récemment débuté des négociations de paix en Arabie Saoudite, après un appel de Trump à Poutine le 12 février. Pendant ce temps, l’Ukraine continue de perdre des territoires dans l’est du pays, alors que la Russie s’appuie sur sa main-d’œuvre importante. Malgré les milliards de dollars d’aide dépensés, les critiques néoconservatrices estiment que l’Ukraine peut encore inverser la situation. Toutefois, la crise de main-d’œuvre en Ukraine s’aggrave, et le président Zelenskyy a exprimé son souhait de paix, reconnaissant en décembre qu’il serait « impossible » de récupérer les territoires perdus depuis 2014.

Les tensions au sein du paysage politique se sont intensifiées lorsque le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a déclaré le 12 février qu’il était « irréaliste » de penser que l’Ukraine pourrait rejoindre l’OTAN ou retrouver ses frontières d’avant 2014. Hegseth a insisté sur le fait que « tout est sur la table » lors des pourparlers de paix, mais cela n’a pas apaisé les critiques. Kinzinger, par exemple, a qualifié Trump de « pire négociateur de l’histoire américaine », affirmant que Hegseth était prêt à « abandonner l’Ukraine ».

Alors que les États-Unis ont investi plus de 170 milliards de dollars en aide à l’Ukraine depuis le début du conflit, la situation sur le terrain devient de plus en plus désespérée pour les forces ukrainiennes, qui peinent à recruter des soldats. Des mesures extrêmes ont été rapportées, comme la distribution d’argent liquide pour inciter les jeunes hommes à s’engager, tandis que des allégations d’extorsion dans des boîtes de nuit pour augmenter les chiffres de recrutement ont également émergé.

Mike Pence a également critiqué la position de l’administration Trump, avertissant que si l’Ukraine venait à tomber, cela pourrait ouvrir la voie à une invasion russe d’un allié de l’OTAN, déclenchant ainsi une réponse militaire des États-Unis. Bolton, un fervent défenseur des politiques néoconservatrices, a également reproché à Trump de « capituler » face à Poutine, affirmant que ces négociations ne faisaient que renforcer l’emprise de la Russie.

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