lundi, novembre 4, 2024

Les modifications controversées de l’impôt sur les plus-values ​​ne sont pas incluses dans la motion de présentation du projet de loi budgétaire

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OTTAWA – La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a l’intention de demander au Parlement d’approuver les modifications proposées aux taux d’imposition des gains en capital dans un projet de loi autonome.

La mesure la plus controversée de son récent budget fédéral n’est pas incluse dans la motion qu’elle a déposée mardi pour présenter le budget fédéral à la Chambre des communes.

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Il comprend de nombreuses autres mesures annoncées dans le budget du 16 avril, notamment le programme national d’alimentation scolaire, la mise à jour des programmes d’aide aux premiers acheteurs de maison et des modifications fiscales pour les propriétaires de locations à court terme.

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Il ne dit rien sur la proposition d’ajuster la proportion des gains en capital qui est imposée, connue sous le nom de taux d’inclusion. À l’heure actuelle, le gouvernement impose 50 pour cent des plus-values, ou des bénéfices réalisés sur la vente d’actifs, notamment d’actions et de biens immobiliers. Freeland propose d’augmenter ce montant aux deux tiers pour toutes les sociétés et tout particulier dont les gains en capital dépassent 250 000 $ en un an.

Les modifications apportées à l’imposition des plus-values ​​devraient faire l’objet d’un texte législatif distinct.

Cela obligera les autres partis d’opposition à prendre position spécifiquement sur l’augmentation proposée du taux d’inclusion plutôt que de considérer celle-ci comme un simple élément d’une longue liste de politiques budgétaires pour lesquelles ils votent ou contre l’ensemble.

À une époque où les jeunes Canadiens sont de plus en plus mécontents de leurs perspectives d’accession à la propriété, le gouvernement libéral a formulé le projet de modification fiscale autour de l’idée d’équité entre les générations.

Pour aider à construire davantage de logements et à redonner espoir économique à la génération Z et aux millennials, le premier ministre Justin Trudeau a soutenu que les Canadiens les plus riches doivent apporter un peu plus de contribution.

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Les conservateurs fédéraux n’ont pas encore pris position sur les modifications fiscales proposées.

L’augmentation du taux d’inclusion devrait générer plus de 19 milliards de dollars en recettes fiscales sur cinq ans, ce qui aidera les libéraux à financer une série de nouvelles dépenses dans des domaines comme le logement et la défense nationale.

Les changements ont suscité des réticences de la part des entreprises, des entrepreneurs et des médecins qui s’attendent à payer davantage d’impôts à la suite de ces changements.

Trudeau et Freeland ont rejeté cette opposition, arguant que les changements visent à garantir « l’équité » du système fiscal.

Freeland prévoit de tenir une conférence de presse mardi après-midi aux côtés d’autres ministres pour discuter de la motion.

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