Les mises en chantier de logements en mars diminuent légèrement dans un contexte de concentration croissante sur la pénurie d’approvisionnement

Les mises en chantier de logements autonomes se sont élevées à 246 243 unités, une baisse de 2 % par rapport à février

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Le rythme de la construction de logements a fléchi en mars, les mises en chantier de logements autonomes atteignant 246 243 unités, une baisse de 2 % par rapport à février, selon les données publiées mardi par la Société canadienne d’hypothèques et de logement.

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Cela fait suite à une tendance générale à la baisse des mises en chantier qui a vu la moyenne mobile désaisonnalisée sur six mois atteindre 252 497 unités par rapport à la lecture de février de 253 296 unités.

« Sur une base tendancielle et mensuelle (taux annuel désaisonnalisé), le niveau d’activité des mises en chantier au Canada reste historiquement élevé, oscillant au-dessus de 200 000 unités depuis juin 2020 », a déclaré l’économiste en chef de la SCHL, Bob Dugan, dans un communiqué. « Cependant, la tendance des mises en chantier a affiché une légère baisse de février à mars. »

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Dugan a ajouté que la baisse de 2 % des mises en chantier dans les zones urbaines du Canada était en grande partie attribuable à la baisse des mises en chantier de logements multiples, qui ont chuté de 5 % à 154 876 unités. Cependant, les mises en chantier de maisons individuelles ont été plus élevées au mois de mars, avec une croissance de 8 % pour atteindre 65 832 unités.

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Montréal a été le seul des trois principaux marchés du pays — Toronto et Vancouver étant les autres — à afficher une croissance du nombre total de mises en chantier désaisonnalisées, largement stimulée par la hausse des mises en chantier de logements collectifs.

Ces données font suite au plan ambitieux du budget fédéral visant à doubler le rythme de la construction domiciliaire au Canada d’ici dix ans. C’est une tâche remplie de défis, l’un des plus pressants étant la pénurie de main-d’œuvre nécessaire à la construction de ces maisons.

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Le ministre de la Diversité, de l’Inclusion et de la Jeunesse du Canada, Ahmed Hussen, qui a également été placé sur le dossier du logement, a déclaré à Bloomberg News ce mois-ci que l’immigration et des investissements dans la formation professionnelle étaient nécessaires pour remédier à la pénurie.

Les enjeux sont élevés pour faire décoller suffisamment de développement alors que les prix des maisons ont grimpé en flèche pendant la pandémie. Alors que les hausses de taux de la Banque du Canada, comme la plus récente hausse de 50 points de base, devraient atténuer un peu la pression sur le marché, le secteur immobilier continue de pointer le décalage dramatique entre l’offre et la demande comme le facteur déterminant logements moins abordables.

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