La directive soulignait la nécessité de reconstituer les forces armées en raison des problèmes persistants qu’elles rencontraient pour attirer de nouvelles recrues et retenir le personnel qualifié.
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Selon une nouvelle directive de défense obtenue par ce journal, les Forces canadiennes se débarrasseront de certaines capacités et envisageront de confier à des fonctionnaires et à des entrepreneurs des rôles désormais assumés par du personnel militaire.
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La directive de 49 pages du chef d’état-major de la Défense, le général Wayne Eyre, et du sous-ministre de la Défense nationale, Bill Matthews, décrit le plan conçu pour préparer l’armée pour l’avenir ainsi que pour « surmonter les lacunes qui entravent la composition et l’état de préparation de l’armée canadienne. Les forces. »
La directive de « Reconstitution des FAC (Forces armées canadiennes) » a été envoyée au début juin aux hauts dirigeants.
« Évaluez les capacités et les projets qui peuvent être cédés, suspendus ou redéfinis pour générer des économies de capacité », ont déclaré Eyre et Matthews aux dirigeants.
« Évaluer quelles tâches/capacités doivent être conservées par la Défense et peuvent être transférées des FAC à l’employé ou à l’entrepreneur du MDN.
Eyre et Matthews ont noté que « la directive mettra en branle un important corpus de travail qui fournira une orientation sur les corrections de cap » qui sont nécessaires.
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Se débarrasser des anciennes capacités libérera du personnel et des ressources pour se concentrer sur l’introduction de nouvelles capacités. Un examen des capacités permettra à l’armée de « réduire/désinvestir des capacités qui approchent de la fin de vie et d’investir dans de nouvelles capacités qui seront mises en ligne », note le document.
La directive soulignait la nécessité de reconstituer les forces armées en raison des problèmes persistants rencontrés par l’armée pour attirer de nouvelles recrues et retenir le personnel qualifié. La pandémie a considérablement réduit le recrutement et l’incapacité des chefs militaires à prendre soin de leur personnel a entraîné des problèmes de rétention. La crise de l’inconduite sexuelle, qui a de nouveau englouti les Forces canadiennes, a également nui à la rétention et au recrutement, selon la directive.
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La directive a noté qu’il y a eu une « perte importante d’expérience et d’expertise avec les FAC, créant une exigence pour récupérer et reconstruire l’organisation ».
Il a également déclaré que l’armée doit « réduire les processus de dotation et cesser les activités et les tâches qui ne contribuent pas directement à la croissance des FAC, aux opérations et à la modernisation ».
En outre, les coûts excessifs et les retards dans les achats militaires sont devenus des problèmes majeurs. Les dépenses militaires ont augmenté et le Canada se classe sixième au sein de l’OTAN en termes de dollars réels consacrés à la défense. Mais on craint qu’une partie de ces dépenses accrues ne soit gaspillée dans des programmes d’approvisionnement incontrôlables, selon des initiés de la défense.
On craint de plus en plus que le projet Canadian Surface Combatant de construire 15 nouveaux navires de guerre ne draine à l’avenir un financement important d’autres priorités en matière d’équipement. Les parlementaires ont entendu dire que le projet de combat de surface, initialement estimé à 26 milliards de dollars, pourrait bientôt coûter 100 milliards de dollars.
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La directive notait que dans le domaine des achats militaires, le processus d’approbation des projets devait être accéléré ou rationalisé.
De plus, la pandémie a entravé l’entraînement militaire. La directive notait que les commandants « dans la mesure du possible (réduiront) l’entraînement collectif pour donner la priorité à l’entraînement individuel ».
Il y aura également un examen de l’opportunité de sous-traiter le travail administratif dans les centres de recrutement militaire.
Une partie de la directive met l’accent sur la nécessité d’améliorer la vie du personnel militaire.
Des changements sont nécessaires aux politiques de déménagement et de logement pour améliorer la rétention, note le document.
En avril, Eyre a déclaré que le manque de logements abordables était continuellement soulevé par les troupes. « Le problème numéro un qui se pose lorsque je voyage à travers le pays est le coût de la vie et les défis auxquels nos gens sont confrontés pour trouver un logement abordable », a déclaré Eyre lors d’un événement organisé par le maire d’Ottawa, Jim Watson.
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Les bases militaires ont leurs propres logements, mais les problèmes de logement sont encore alimentés par une pénurie de ces unités, a noté Eyre. Il a dit qu’il y avait une pénurie de 4 000 à 6 000 unités.
Les politiques du personnel doivent également être modernisées pour améliorer la qualité de vie qui, à son tour, aidera à retenir le personnel militaire qualifié, note la directive.
Eyre et Matthews ont souligné que les Forces canadiennes « connaîtront une attrition plus élevée que la normale et un recrutement inférieur à la normale à moins que des modifications appropriées de la culture professionnelle et de la gestion du personnel ne soient mises en œuvre. En conséquence, l’effectif effectif des FAC continuera probablement de diminuer à très court terme.
L’armée canadienne compte actuellement environ 68 000 membres de la force régulière et 27 000 membres de la force de réserve. Il veut augmenter cela à 71 500 et 30 000 respectivement.