Les méthodes utilisées pour résoudre le meurtre d’un adolescent de Montréal pourraient aider avec d’autres affaires non résolues

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Les mêmes avancées en biologie médico-légale qui ont aidé à déterminer qui était derrière le 1975 meurtre de l’adolescente Sharron Prior ont donné à la police de Longueuil l’espoir de résoudre bientôt un autre cold case.

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Lors d’une conférence de presse mardi au cours de laquelle la police de Longueuil a annoncé être convaincue d’avoir identifié l’homme qui a enlevé, violé et tué la jeune fille de 16 ans de Pointe-St-Charles, Pierre Duquette, l’inspecteur en chef des enquêtes criminelles de la gendarmerie, a déclaré les mêmes méthodes utilisées pour résoudre le mystère de 48 ans peuvent potentiellement résoudre plusieurs autres cas de meurtre.

« Je suis très confiant qu’il y en aura un autre (cas froid résolu) cette année et l’objectif est que, dans les années à venir, il y en ait deux et peut-être trois par an », a déclaré Duquette.

« Tous les cas froids ne sont pas admissibles à cette situation, mais nous en avons identifié beaucoup et nous attendons des résultats positifs. »

Duquette a également déclaré qu’il considérait la généalogie génétique comme une avancée aussi importante dans le travail de la police que les empreintes digitales, ou lorsque le profilage ADN a été utilisé pour la première fois par la police à la fin des années 1980.

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« Pour moi, c’est une avancée majeure qui va nous permettre de comprendre les choses dans beaucoup de nos cas. »

Duquette a déclaré qu’il ne voulait pas identifier quelle affaire froide pourrait être résolue cette année, car cela pourrait nuire à l’enquête.

La mère de Sharron Prior, Yvonne Prior, essuie ses larmes le mardi 23 mai 2023 alors qu’elle était assise à côté de ses filles Moreen Prior, à gauche, et Doreen Prior à Longueuil. Photo de Pierre Obendrauf /Gazette de Montréal

Prior a été enlevée à Pointe-St-Charles le 29 mars 1975 et son corps a été retrouvé à Longueuil quelques jours plus tard. La police de Longueuil a appris en 2003 qu’il y avait des preuves ADN sur un t-shirt bleu utilisé pour lier les mains de l’adolescent, mais il n’y en avait pas assez pour obtenir un profil ADN comparable à d’autres.

Ce n’est qu’en 2015 que le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal a réussi à obtenir suffisamment d’ADN du T-shirt pour permettre une recherche de correspondance dans les bases de données. Les progrès ont également permis aux experts du laboratoire de faire correspondre le profil aux preuves ADN trouvées sur deux vêtements que portait Prior lorsqu’elle a été kidnappée.

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