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Les matches du championnat turc de football, suspendus après l’attaque d’un arbitre par le président d’un club de haut niveau, reprendront le 19 décembre, a annoncé mercredi le président de la Fédération turque de football.
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Mehmet Buyukeksi a également déclaré aux journalistes que le conseil de discipline de la fédération annoncerait jeudi les mesures punitives qui seront imposées au MKE Ankaragucu et à son président, Faruk Koca, arrêté depuis. Pierluigi Collina, haut responsable de la FIFA et ancien arbitre de haut niveau, a décrit cette attaque comme un exemple du « cancer » qui menace de tuer le football.
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Koca a frappé l’arbitre Halil Umut Meler au visage sur le terrain après le coup de sifflet final d’un match nul 1-1 lors d’un match à domicile de Super Lig contre Caykur Rizespor lundi. L’arbitre, qui est tombé au sol, a également reçu un coup de pied dans une mêlée alors que les supporters envahissaient la surface de jeu après que Rizespor ait égalisé à la dernière minute.
L’attaque a entraîné la suspension de tous les matches de championnat en Turquie, pays sélectionné pour co-organiser le Championnat d’Europe 2032 avec l’Italie.
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« Tous les matches de championnat reprendront le mardi 19 décembre », a annoncé Buyukeksi après une réunion de la fédération, ajoutant que « tolérance zéro » serait affichée à l’égard des attaques contre les arbitres.
« Ce qui s’est passé lors du match Ankaragucu-Rizespor est totalement inacceptable », a-t-il déclaré. « Nous n’autoriserons pas d’attaques ou de pressions disproportionnées sur nos arbitres, qui jouent un rôle important dans le jeu. »
La ministre de la Justice, Yilmaz Tunc, a annoncé sur X, la plateforme de médias sociaux anciennement connue sous le nom de Twitter, que le gouvernement envisageait de renforcer les lois destinées à prévenir la violence dans le sport.
« Nous réévaluerons les dispositions pénales (de la loi pour) la prévention de la violence et des troubles dans le sport, en termes de dissuasion (augmentante) », a écrit Tunc. « Nous travaillerons tous ensemble pour transformer les terrains verts (de football) en espaces d’amitié et de fraternité. »
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Plus tôt mercredi, Meler est sorti de l’hôpital après avoir été soigné pour une fracture près de l’œil.
Il est sorti de l’hôpital Acibadem d’Ankara et a levé la main pour saluer les médias rassemblés avant de monter dans un véhicule. L’agence publique Anadolu a déclaré que Meler se rendrait à son domicile à Izmir, dans l’ouest de la Turquie, escorté par la police pour se protéger.
Le médecin-chef de l’hôpital, Mehmet Yorubulut, a déclaré aux journalistes que le moral de l’arbitre était bon.
« Il n’a aucun problème autre que le gonflement de son œil », a déclaré Yorubulut, ajoutant que la fracture guérirait avec le temps.
Buyukeksi a rejeté les informations selon lesquelles Meler envisageait de démissionner, affirmant que l’arbitre devait officier au Championnat d’Europe 2024 en Allemagne.
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« Halil Umut Meler est un arbitre très respecté tant par l’UEFA que par la FIFA », a déclaré Buyukeksi. « Nous espérons qu’il participera à l’Euro 2024. »
Koca et deux autres personnes ont été placées en détention provisoire, accusées d’avoir blessé un agent public.
Koca aurait déclaré aux procureurs lors de son interrogatoire qu’il avait simplement giflé Meler, accusant l’arbitre de « décisions erronées » et d’actions provocatrices.
Il a ensuite annoncé sa démission.
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« Je m’excuse auprès de la communauté arbitrale et sportive turque, du peuple turc et en particulier de M. Meler et de sa famille pour l’attitude dont j’ai fait preuve envers Halil Umut Meler », a-t-il déclaré dans un communiqué lu mardi soir par son avocat.
Selon les médias, Meler aurait déclaré aux procureurs que le président du club avait crié « Je vais vous tuer » pendant l’attaque et avait également menacé d’« achever » tous les officiels de match sur le terrain.
La violence dans le football est monnaie courante en Turquie malgré les efforts visant à la réprimer, même si les attaques directes contre des arbitres de haut niveau sont rares.
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