samedi, décembre 21, 2024

Les marchés voient maintenant 80 % de chances que la Banque du Canada augmente de 75 points de base

Il s’agit déjà de l’un des cycles de resserrement les plus agressifs de l’histoire de la Banque

Contenu de l’article

Les paris montent rapidement pour une hausse des taux d’intérêt de la Banque du Canada le mois prochain, dans la foulée des attentes d’un mouvement de 75 points de base de la Réserve fédérale cette semaine.

Publicité 2

Contenu de l’article

Les échanges de swaps au jour le jour suggèrent maintenant qu’il y a 80% de chances d’une hausse de trois quarts de point à la décision de la banque centrale canadienne du 13 juillet, ce qui porterait le taux d’intérêt directeur du pays à 2,25%. La semaine dernière, les traders ont estimé la probabilité d’un mouvement de cette ampleur à environ la moitié.

Le changement rapide des attentes survient alors que les investisseurs pèsent les conséquences d’une inflation plus rigide qui s’installe en Amérique du Nord et la perspective de mesures plus agressives de la part des décideurs politiques pour lutter contre les pressions sur les prix.

Les obligations à court terme ont fortement chuté en réaction à l’aggravation de l’inflation. Le rendement de la dette canadienne de référence à deux ans a augmenté d’environ 78 points de base ce mois-ci pour atteindre 3,437 % en fin de matinée mardi, le plus élevé depuis janvier 2008.

Publicité 3

Contenu de l’article

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a laissé passer la semaine dernière l’occasion de revenir sur les attentes du marché pour une action plus agressive. Interrogé sur la capacité des ménages à gérer une augmentation des coûts d’emprunt supérieure à 50 points de base, Macklem n’a pas hésité.

Les détails du prochain rapport sur l’inflation au Canada, attendu le 22 juin, seront un élément clé. La plupart des économistes s’attendent à ce que les pressions sur les prix à la consommation continuent d’augmenter par rapport au rythme annuel de 6,8% établi en avril, le plus élevé depuis le début de 1991.

« Si le marché est pleinement évalué et que l’inflation augmente comme nous l’avons vu aux États-Unis, il sera difficile pour la Banque du Canada de laisser passer l’occasion d’augmenter les taux avec plus de force », a déclaré Benjamin Reitzes, stratège des taux à la Banque de Montréal, par e-mail.

Publicité 4

Contenu de l’article

Macklem et ses fonctionnaires se sont déjà lancés dans l’un des cycles de resserrement les plus agressifs de l’histoire de la Banque du Canada, faisant passer le taux du financement à un jour d’un creux d’urgence de 0,25 % en mars à 1,5 % actuellement. Les marchés s’attendent à ce que les taux atteignent au moins 3,5 % d’ici la fin de l’année.

Les décideurs politiques ont tardé à commencer à normaliser la politique monétaire au Canada, mais ils ont accéléré à la fois le rythme et l’ampleur de la hausse, en procédant à des hausses consécutives d’un demi-point des taux d’intérêt en avril et en juin pour ralentir l’accumulation de pressions inflationnistes.

Bloomberg.com

Écoutez Down to Business pour des discussions approfondies et des informations sur les dernières nouveautés en matière d’affaires canadiennes, disponible partout où vous obtenez vos podcasts. Découvrez le dernier épisode ci-dessous:

Publicité

commentaires

Postmedia s’engage à maintenir un forum de discussion animé mais civil et encourage tous les lecteurs à partager leurs points de vue sur nos articles. Les commentaires peuvent prendre jusqu’à une heure pour être modérés avant d’apparaître sur le site. Nous vous demandons de garder vos commentaires pertinents et respectueux. Nous avons activé les notifications par e-mail. Vous recevrez désormais un e-mail si vous recevez une réponse à votre commentaire, s’il y a une mise à jour d’un fil de commentaires que vous suivez ou si un utilisateur vous suivez des commentaires. Visitez notre Règles de la communauté pour plus d’informations et de détails sur la façon d’ajuster votre e-mail réglages.

Source link-29

- Advertisement -

Latest