Les Lumières d’Alexandre par BQ Hanson


En aucun cas un mauvais roman BDSM, même si l’écriture aurait pu être plus fluide et stylée (elle ne devient inventive que lorsque les deux protagonistes s’engagent dans une scène) ; J’ai particulièrement apprécié le juste équilibre entre domination/soumission et gratification sexuelle, surtout pour les fesses, deux aspects qui ont tendance à se brouiller dans de nombreuses histoires prétendant illustrer ce mode de vie. Ce qui a ruiné le livre pour moi, c’est a) le contexte extrêmement faux du collège pour les ultra-riches, non seulement parce que cela semble presque absurde mais aussi parce que cela me rappelait un vieux dessin animé idiot que j’ai du mal à assimiler à un si sale, MM bonté comme il y a entre ces couvertures (à savoir le campy, ultra mignon les adolescents de beverly hills); b) l’intrigue trop simpliste, ou plutôt son absence totale, même comme une cheville à laquelle Mme Hanson accroche ses nombreux intermèdes de chambre et de domination ; et c) la représentation psychologique bâclée des protagonistes, qui m’a privé de la majeure partie de mon plaisir (il n’est jamais indiqué, et encore moins montré de manière convaincante, quels besoins profonds Alexander satisfait en se soumettant à Jared, un manipulateur effrayant). À mon avis, le BDSM devrait être écrit de manière à démontrer à travers les actes et le dialogue comment exactement ce style de vie pratiqué avec la bonne personne rend réellement heureux et vraiment satisfait ; sinon, le principal danger est que le Dom ne semble guère plus qu’un sadique bâtard-slash-pervers contrôlant, surtout chaque fois que ce personnage a été établi dès le départ comme quelqu’un d’assez sombre et tordu et émotionnellement rabougri qui prodigue de l’argent ou du statut ou quoi que ce soit d’autre. pièges à portée de main sur sa victime, euh Soumis, au lieu de leur offrir l’éloge affectueux que leur transfert de pouvoir mérite. Je crains que le présent roman ne parvienne à couvrir ses traces à cet égard.



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