Nous sommes à peine en 2024 et nous recevons déjà certaines des pires nouvelles en matière de suppressions d’emplois que nous ayons vues. Lundi, la société de moteurs de jeux Unity a subi environ 1 800 licenciements, soit environ 25 % de son effectif.
Cette nouvelle a été rapportée pour la première fois par Reuters lundi matin. La société a partagé la nouvelle via une note interne et un dossier réglementaire. Le dossier se lit comme suit :
Le 8 janvier 2024, Unity Software Inc. (« Unity » ou la « Société ») a annoncé son intention de supprimer environ 1 800 postes d’employés, soit environ 25 % de son effectif actuel, dans le cadre d’une restructuration et d’un recentrage sur son activité principale, et se positionner pour une croissance rentable à long terme.
À l’heure actuelle, Unity ne peut pas estimer raisonnablement les coûts et les charges liés à cette réduction, qui, selon elle, seront en grande partie engagés au premier trimestre 2024. Les charges concerneront principalement la transition des employés, les indemnités de départ et les avantages sociaux.
Unity a fait face à des réactions négatives importantes l’année dernière lorsqu’ils ont apporté des modifications à leur structure de prix et de licences. En revenant sur un bon nombre de modifications proposées, ils ont perdu beaucoup de bonne foi au sein de la communauté des développeurs de jeux. L’entreprise tente clairement d’ajuster ses activités depuis un certain temps.
Il s’agit de l’une des plus grandes vagues de suppressions d’emplois que nous ayons vues jusqu’à présent dans l’industrie du jeu vidéo. Le prochain incident le plus important dont nous puissions nous souvenir de mémoire récente concerne Epic Games, qui a supprimé près de 900 emplois en septembre. C’est frustrant et décevant, et cela ne cesse d’être démoralisant de voir à quel point il est courant à l’heure actuelle que les gens de l’industrie du jeu vidéo perdent leur gagne-pain.
Même si Unity est l’une des premières sociétés adjacentes au secteur des jeux à subir des licenciements en 2024, il est très peu probable qu’elle soit la dernière. Nous ne manquerons pas de tenir nos lecteurs au courant des licenciements et des fermetures au fil de l’année.
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