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OTTAWA — Des dirigeants politiques, des policiers, des agents frontaliers et des dirigeants de l’industrie automobile se réuniront le mois prochain pour tenter de trouver de meilleures façons de ralentir la croissance des vols de voitures qui sévissent dans la plupart des grandes villes canadiennes.
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Le ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc, a annoncé dimanche ce qu’il a appelé un sommet national sur la lutte contre le vol d’automobiles, au moment même où le cabinet fédéral commençait à se réunir pour une retraite de trois jours à Montréal.
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Cette annonce intervient alors que le vol de voitures est devenu un problème plus important à travers le pays, avec des rapports réguliers faisant état de disparitions de voitures dans les allées et aux coins des rues en nombre record.
En 2022, les vols de véhicules ont augmenté de 50 pour cent au Québec, presque autant en Ontario et de 35 pour cent dans le Canada atlantique. La même année, 9 600 véhicules ont été volés rien qu’à Toronto, soit 300 % de plus qu’en 2015.
Et LeBlanc a déclaré que le plus souvent, les cibles ne sont pas seulement les voitures garées, mais celles dont les conducteurs sont toujours au volant.
« L’une des choses qui nous préoccupe tous est que cela devient un crime violent où des personnes sont agressées en train de voler des véhicules », a déclaré LeBlanc.
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« Nous pensons donc qu’il s’agit d’une occasion importante pour nous de travailler avec des partenaires partout au pays et d’agir pour résoudre un problème qui devient de plus en plus préoccupant dans toutes les régions du pays. »
Les services de police de la région de Toronto affirment qu’il y a eu une augmentation de 104 pour cent des détournements de voitures entre 2021 et 2022.
LeBlanc a déclaré qu’il avait parlé de la question au premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, ces derniers jours et que l’Ontario était prêt à y participer.
Le gouvernement a déclaré que des gangs volaient des voitures et travaillaient avec des groupes du crime organisé pour les envoyer au Moyen-Orient et en Afrique, ou les utiliser au Canada pour commettre des crimes avant de les détruire.
Des photos sont apparues en ligne de voitures portant encore des plaques d’immatriculation canadiennes dans des parkings de voitures d’occasion à l’étranger.
Et cela malgré le fait qu’Ottawa insiste sur le fait qu’il dispose de lois strictes visant à prévenir les vols et de protocoles de suivi destinés à empêcher que les voitures volées soient exportées dans des conteneurs maritimes.
Le sommet est prévu le 8 février et réunira les forces policières municipales et provinciales, la GRC, l’Agence des services frontaliers du Canada et les constructeurs automobiles. L’espoir est d’identifier des solutions à court et à long terme au problème.
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