Les libéraux fédéraux soutiennent la déforestation dans les villes : sondage

Contenu de l’article

OTTAWA — Alors que les libéraux fédéraux subissent une série de défaites surprises lors des élections partielles, de nouveaux chiffres publiés cette semaine montrent que l’appui des libéraux s’effondre dans les zones urbaines du Canada.

Contenu de l’article

Le sondage Angus Reid confirme que le soutien aux libéraux est en chute libre dans les plus grandes régions métropolitaines du Canada, en comparant le soutien au parti entre janvier 2022 et septembre 2024 dans le Grand Vancouver, Winnipeg, le centre-ville de Toronto, les banlieues de Toronto et Montréal.

À Vancouver, les libéraux ont recueilli 40 % des appuis en 2022, avant de chuter de près de la moitié, à 21 % en septembre 2024.

À Montréal, le soutien aux libéraux a connu une baisse tout aussi spectaculaire, passant de 51 % en 2022 à 29 % ce mois-ci.

Les libéraux, qui recueillaient 35 % des voix à Winnipeg au début de 2022, sont tombés à 23 %.

À Toronto, les libéraux, qui avaient recueilli 43 % des voix il y a deux ans, ont perdu 10 % de leurs voix aujourd’hui, pour s’établir à 33 %.

Les résultats ont été similaires dans les 905 régions, le soutien passant de 41 % à 31 %.

Contenu de l’article

Ceux qui ont l’intention de voter pour le NPD, quant à eux, sont 20 %, soit un point de moins que les libéraux et inchangé par rapport aux dernières élections générales.

À l’échelle nationale, la crise de l’accessibilité demeure le principal problème des électeurs, 58 % des répondants déclarant que le coût élevé de la vie est leur principale préoccupation.

Viennent ensuite les soins de santé, qui arrivent au deuxième rang dans tous les domaines, à l’exception des banlieues de Toronto, où les sondeurs ont trouvé que le coût élevé du logement était leur deuxième problème le plus préoccupant.

D’autres questions préoccupaient les électeurs : le changement climatique et l’économie.

Shachi Kurl, d’Angus Reid, a déclaré au Toronto Sun que ces chiffres représentent un changement fondamental dans la politique canadienne par rapport aux élections précédentes, lorsque les villes étaient largement considérées comme des bastions libéraux intouchables.

« Les conservateurs de Harper ont abandonné à ce moment-là et ont reconnu que les centres-villes ne seraient jamais là pour leur parti, et que leur chemin vers la victoire était de conquérir ces banlieues riches en votes, qu’ils ont pu convertir à leur parti », a-t-elle déclaré.

« Cette fois-ci, vous regardez la façon dont les conservateurs de Poilievre sont compétitifs et même en tête dans ces centres ultra-urbains, c’est le grand changement et la grande différence. »

[email protected]
X: @bryanpassifiume

Partagez cet article sur votre réseau social

Source link-19