Les libéraux envisagent de modifier le projet de loi C-18 afin que les petits médias soient admissibles au partage des revenus des grandes technologies

Les petits médias et les start-up affirment que le projet de loi actuel – exigeant que les médias qualifiés emploient deux journalistes ou plus au Canada – les laisse de côté

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Patrimoine canadien envisage de permettre aux organes de presse à un seul journaliste de se qualifier pour des accords de partage des revenus des nouvelles avec Google et Facebook en vertu du projet de loi C-18, a appris le National Post.

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Le projet de loi obligerait Google et la société mère de Facebook, Meta, à signer des accords commerciaux avec des éditeurs, sous la menace d’un arbitrage obligatoire. Ces ententes pourraient finir par financer 30 % du coût de production des nouvelles au Canada.

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Mais un comité de la Chambre des communes qui étudie actuellement le projet de loi a entendu de petits points de vente et de démarrage dire que la législation les exclut. En vertu de la version actuelle du projet de loi C-18, les organes de presse admissibles doivent employer au moins deux journalistes au Canada.

Steve Nixon, directeur exécutif de la Saskatchewan Weekly Newspapers Association, a déclaré au comité que la plupart des 56 membres du groupe ne satisferaient pas à l’exigence.

Il a déclaré qu' »environ quatre publications » pourraient accéder à « ce type de financement ».

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Patrimoine Canada a contacté les intervenants pour leur demander des données et des renseignements sur l’impact qu’aurait la modification des critères d’admissibilité. Il a demandé par e-mail s’il fallait soit abaisser le seuil de deux journalistes à un seul, soit maintenir le seuil de deux journalistes « mais permettre aux journalistes de ne pas être à distance avec le média ». L’e-mail demandait que les informations soient fournies d’ici vendredi.

Pour être admissibles en vertu de la version actuelle de C-18, les organes de presse doivent soit répondre à une définition existante d’« organisation journalistique canadienne qualifiée », soit répondre à d’autres critères qui incluent l’emploi de deux journalistes ou plus au Canada.

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Jen Gerson, co-fondatrice de The Line, a déclaré au comité que son point de vente est exclu des critères d’organisation de journalisme qualifié car il est «propriétaire».

« Nous appartenons à deux personnes et nous produisons notre propre contenu. Parce que nous sommes les deux seuls journalistes travaillant pour notre organisation et que nous possédons l’organisation, nous ne sommes pas éligibles pour cela », a-t-elle déclaré. « C’est l’un de ces problèmes ou l’un de ces problèmes qui étouffent l’innovation, car cela signifie que beaucoup de start-up créées par les journalistes eux-mêmes ne seront pas qualifiées tant qu’elles n’auront pas atteint une certaine masse, ce qui rend les choses plus difficiles et plus difficile à concurrencer.

The Line fait partie d’une coalition représentant plus de 100 points de vente qui ont soulevé des préoccupations au sujet du projet de loi C-18 dans une lettre ouverte ce printemps. La lettre avertissait que le projet de loi « pourrait exclure des dizaines d’innovateurs importants dans l’actualité en exigeant des seuils d’employés que les startups de l’actualité n’atteignent souvent pas avant leur 3e ou 4e année d’activité ».

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Jeanette Ageson, éditrice du Tyee, a représenté les Éditeurs indépendants de nouvelles en ligne du Canada au comité du patrimoine. Elle a déclaré que si « un journaliste crée une agence de presse et qu’il effectue le travail de reportage et/ou d’édition, il doit être pris en compte dans les critères de qualification. Nous devrions encourager des centaines de micro-salles de rédaction supplémentaires à remplir nos déserts d’informations, et non décourager les gens de les lancer.

Evan Jamison, président de l’Alberta Weekly Newspapers Association, a déclaré au comité qu’il y a une « préoccupation importante » parmi les membres des groupes quant au soutien que les petits éditeurs recevront.

« Il existe de nombreux éditeurs indépendants, souvent familiaux, imprimés et en ligne, qui seront exclus du projet de loi C-18. Nous devons trouver des moyens de soutenir ces médias. Ils sont souvent la seule source d’information dans les communautés qu’ils desservent », a-t-il déclaré.

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Le projet de loi C-18 est appuyé par de nombreux grands organes de presse, dont Postmedia, qui publie le National Post. Paul Deegan, PDG de News Media Canada, un groupe industriel représentant les éditeurs de journaux et numériques, y compris Postmedia, a déclaré dans un courriel que l’organisation est favorable à la modification du projet de loi pour «être plus inclusif des plus petits éditeurs – dont beaucoup opèrent en milieu rural zones de pauvreté de l’information.

Il a déclaré que la meilleure « façon d’y parvenir est de s’assurer que les journalistes propriétaires-exploitants (c’est-à-dire les « mamans et papas ») comptent pour le minimum de deux journalistes pour être éligibles à la négociation collective en vertu de C-18 ».

Lorsqu’on lui a demandé si Patrimoine Canada consultait sur d’autres modifications à la législation, un porte-parole a déclaré que le ministère «s’est continuellement entretenu avec les parties prenantes pour entendre leurs commentaires et les modifications proposées. »

Laura Scaffidi, porte-parole du ministre du Patrimoine Pablo Rodriguez, a déclaré dans un courriel que « le projet de loi a toujours visé à renforcer les nouvelles locales au Canada. Nous sommes disposés à rendre cela encore plus clair dans le projet de loi et nous travaillons avec toutes les parties qui partagent cet objectif commun. Comme nous l’avons dit, nous sommes ouverts à la discussion, nous sommes ouverts aux changements, mais nous ne sommes pas ouverts à ne rien faire.

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