Étant donné que la population du Québec a diminué, il risquait de perdre un député lors de la prochaine redistribution des sièges, tandis que les provinces à population croissante gagneraient des députés
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OTTAWA — Le gouvernement fédéral a déposé un projet de loi pour s’assurer que le Québec ne perde pas un siège lors du remaniement de la carte électorale du Canada.
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Il a présenté jeudi un projet de loi visant à protéger la voix du Québec au Parlement après qu’il risquait de perdre un siège lors d’une prochaine redistribution basée sur la population.
Le projet de loi empêcherait le nombre de sièges du Québec de tomber à 77 par rapport à son total actuel de 78.
La législation intervient quelques jours après l’engagement du gouvernement libéral de protéger le nombre de sièges à la Chambre des communes au Québec dans le texte d’un accord avec le NPD.
S’il est approuvé par le Parlement, le projet de loi modifiant la Loi constitutionnelle ferait en sorte que le nombre de députés de chaque province ne descende pas en dessous du nombre qu’ils avaient avant les dernières élections.
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Parce que la population du Québec a diminué, il risquait de perdre un député lors de la prochaine redistribution des sièges, tandis que d’autres provinces dont la population est en croissance, dont l’Alberta, gagneraient des députés. La dernière fois qu’une province a perdu un siège lors d’un redécoupage, c’était en 1966.
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Cette décision fait suite à une motion déposée par le Bloc québécois rejetant la proposition de redessiner la carte électorale d’une manière qui réduit le poids politique de la province à la Chambre des communes.
Un certain nombre de ministères ont travaillé sur le texte du projet de loi, mais il sera défendu au Parlement par le ministre des Affaires intergouvernementales, Dominic LeBlanc.
« Le processus d’attribution des sièges et de révision des limites des circonscriptions est un élément important de notre démocratie. Il garantit que la Chambre des communes reflète la nature changeante du profil démographique du Canada et que la voix de tous les Canadiens est effectivement entendue », a déclaré LeBlanc.
Jeudi, Pablo Rodriguez, le lieutenant québécois du gouvernement, a déclaré que le projet de loi était «réaliste» et «résoudrait le problème aujourd’hui, dès maintenant de la manière la plus pratique possible pour le Québec».
Dix commissions indépendantes de délimitation des circonscriptions rendront compte de tout changement nécessaire dans les circonscriptions électorales après l’attribution des sièges. Les commissions tiendront des audiences publiques plus tard cette année avant de soumettre leurs rapports sur les nouvelles circonscriptions électorales au Parlement.