Les libéraux demandent aux conservateurs de reconsidérer leur position sur les documents de laboratoire de Winnipeg

Le gouvernement a résisté aux efforts visant à divulguer les documents entourant le licenciement de deux scientifiques, invoquant des implications pour la sécurité nationale

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OTTAWA – Le leader libéral à la Chambre, Mark Holland, demande à nouveau aux conservateurs d’accepter un compromis sur les documents que le gouvernement veut garder secrets sur le licenciement de deux scientifiques du laboratoire national de microbiologie du Canada.

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Le gouvernement a résisté à ces efforts, invoquant les implications pour la sécurité nationale de la divulgation des informations, même après un vote aux Communes exigeant les documents.

Holland a tendu la main en décembre aux conservateurs avec une offre de compromis pour permettre à un comité spécial de députés d’examiner les documents et de soumettre tout désaccord sur ce qui pourrait être divulgué à un panel de juges. L’idée s’inspire du comité mis sur pied en 2010 pour examiner les documents liés au transfert des détenus afghans par les Forces canadiennes.

Les conservateurs ont rejeté cette offre, mais Holland a de nouveau tendu la main pour affirmer que c’était la seule solution à l’impasse.

« Les députés rempliraient leur responsabilité d’examiner une question d’intérêt public et le gouvernement remplirait son obligation de protéger le Canada », a écrit Holland.

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En rejetant l’offre initiale, le leader conservateur à la Chambre, Gerard Deltell, a déclaré que cette question et le conflit des détenus afghans ne sont pas les mêmes. Il a déclaré que la situation afghane impliquait des milliers de pages et que la publication de ces documents non censurés « aurait pu porter préjudice aux intérêts du Canada et de ses alliés de l’OTAN là où nos troupes étaient sur le terrain ».

Holland, dans sa nouvelle lettre publiée mardi, cite plusieurs experts sur les implications pour la sécurité nationale de la publication des documents et rejette l’idée que la quantité de documents compte.

« La protection de la sécurité nationale est un principe fondamental que nous devons tous respecter, qu’il s’agisse de centaines de pages ou de milliers de pages. »

Au cours de l’été, les libéraux ont pris la décision sans précédent de rendre la décision de remettre les documents au tribunal. Le Parlement reviendra à la fin du mois. Si tel est le cas, si aucune entente n’est conclue, les libéraux pourraient faire face à une nouvelle décision du Président exigeant qu’ils remettent les documents.

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