Les libéraux de l’Ontario sont sur le point de repenser la façon dont ils élisent leurs chefs de parti

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OTTAWA — Les deux principaux partis d’opposition de l’Ontario doivent soudainement trouver de nouveaux chefs, mais avant de pouvoir le faire, ils devront décider de modifier ou non le processus de sélection à la direction qui place Andrea Horwath à la tête du NPD et Steven Del Duca à la tête du libéraux provinciaux. Les courses à la direction elles-mêmes auront probablement lieu dans des mois ou un an ; les décisions qui décident de la manière dont leurs dirigeants sont choisis seront prises dans les semaines à venir.

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Horwath a annoncé son intention de démissionner jeudi soir après que sa quatrième campagne électorale ait laissé le NPD avec moins de sièges qu’en 2018, mais suffisamment pour conserver le statut d’opposition officielle. Del Duca a également annoncé sa démission après avoir à peine amélioré la performance désastreuse des libéraux en 2018, remportant huit sièges contre sept en 2018 et n’ayant même pas réussi à gagner un siège pour lui-même. Del Duca avait déclaré plus tôt cette semaine qu’il resterait en tant que leader quel que soit le résultat, mais cela a changé lorsque ses résultats lamentables sont tombés jeudi soir.

Del Duca a remporté la direction libérale en 2020 grâce à un processus de direction déléguée, où les associations de circonscription élisent des représentants qui voteront pour le chef lors du congrès du parti.

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Ashley Csanady, consultante principale du McMillan Vantage Policy Group et membre du personnel de l’ancienne première ministre libérale Kathleen Wynne, a déclaré qu’elle croyait qu’après cette élection, le parti devrait envisager de modifier ce processus.

« Je m’attends à ce qu’il y ait un appel fort pour que nous passions à un membre un vote, comme l’a fait le parti fédéral », a-t-elle déclaré.

Elle espère également qu’une course à la direction plus ouverte qui permet à tout le monde de voter aidera à recruter des bénévoles et des donateurs pour la prochaine élection.

« Notre part de vote totale (des libéraux) était en fait plus élevée que celle du NPD (jeudi), mais cela ne s’est pas traduit par plus de sièges, ce qui nous indique que nous avons un problème sur le terrain », a déclaré Csanady. « Nous avons vraiment besoin de reconstruire la base de notre parti. C’est clair qu’on n’avait pas assez de bottes sur le terrain.

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Le NPD a fonctionné selon un système majoritairement à un membre et à un vote pour sa dernière course à la direction en 2009, que Horwath a remportée, bien qu’il y ait également des votes pondérés accordés aux syndicats et à d’autres groupes affiliés. Un responsable du NPD a déclaré qu’il s’attendait à ce que le parti ne veuille pas modifier ce processus.

Personne n’a encore déclaré son intention de se présenter pour remplacer Horwath, mais la députée néo-démocrate de Toronto, Marit Stiles, a déjà dit qu’elle y réfléchissait.

«Je vais prendre du recul pendant une minute et parler avec ma famille, mes amis et mes collègues», a-t-elle déclaré à la radio CBC, vendredi. « Je l’envisagerais certainement, s’il y avait un appel pour cela. »

Le député provincial d’Ottawa, Joel Harden, a déclaré jeudi soir qu’il n’avait pas exclu une course, mais a déclaré que ce n’était pas encore dans son esprit.

Aucun député libéral ne s’est encore présenté pour remplacer Del Duca. La seule candidate qui s’est présentée à la course à la chefferie de 2020 qui a actuellement un siège à l’Assemblée législative de l’Ontario est la députée provinciale de Scarborough, Mitzie Hunter. Elle n’a pas encore précisé si elle avait un quelconque intérêt à diriger le parti.

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