Les joueurs sont en mesure de reprendre la grève à tout moment.
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Tout semblait normal, heureux et calme en surface aux camps d’entraînement de la LCF au cours du long week-end, mais une tempête de colère qui se préparait en dessous a émergé pour détruire la paix qui accompagnait une nouvelle convention collective récente entre la LCF et ses joueurs.
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Les joueurs de la LCF ont voté dimanche pour ne pas accepter la convention collective de principe négociée par la CFLPA et la ligue et recommandée plus tard par les représentants des joueurs.
«Une offre de règlement que vous avez envisagée a été rejetée», lit-on dans une lettre envoyée par l’Association des joueurs de la LCF à ses membres lundi soir et obtenue par Postmedia. « Nous discutons activement avec vos représentants des joueurs ce soir, et vous recevrez une communication sous peu. »
Les joueurs, qui étaient en grève depuis quatre jours (dimanche-mercredi la semaine dernière), sont en mesure de quitter à nouveau le travail à tout moment.
C’était un développement choquant que peu de gens avaient vu venir. Certains joueurs, principalement des Canadiens, ont exprimé leur insatisfaction à l’égard de la nouvelle convention collective en raison des changements concernant le ratio canadien, mais on ne s’attendait pas à ce que la majorité refuse de ratifier l’accord.
L’idée d’ajouter des «Américains nationalisés» au ratio de joueurs canadiens était un point de friction particulier pour de nombreux joueurs, même si le comité de négociation a remporté des victoires dans plusieurs autres domaines clés, comme le partage des revenus, les pratiques rembourrées et de meilleures protections en matière de santé et de sécurité.
La LCF devait commencer sa pré-saison le vendredi 27 mai, alors que Montréal et Calgary lanceraient la saison régulière le 9 juin.