La Chine a été confrontée à des préoccupations concernant la pollution de l’air à l’approche des Jeux olympiques d’été de 2008. Bien que des mesures drastiques aient été prises pour réduire rapidement les niveaux de pollution, ces jeux ont connu une pollution atmosphérique particulaire pire que tout autre jeu enregistré jusque-là, selon un étude 2009 menée par des scientifiques de l’Oregon State University et de l’Université de Pékin. Leur analyse a déterminé que les niveaux de particules grossières étaient plus élevés que ce qui était considéré comme sûr par l’Organisation mondiale de la santé environ 81% du temps.
Pourtant, il y avait des avantages mesurables. Selon un étude 2012 menée par des chercheurs de l’Université de Rochester dans le Journal of the American Medical Association, une action drastique visant à réduire la pollution par la Chine dans les mois précédant les Jeux olympiques d’été de 2008 a entraîné une réduction de 60 % du dioxyde de soufre, une réduction de 48 % du monoxyde de carbone et une réduction de 43 du dioxyde d’azote. Cette réduction de la pollution serait corrélée à une baisse à court terme des problèmes de santé associés aux maladies cardiovasculaires.
Un autre papier cité par le Chicago Policy Review a quant à lui estimé que la réduction drastique de la pollution avant les Jeux de 2008 pourrait avoir évité environ 196 000 décès prématurés. Malheureusement, les efforts anti-pollution se sont relâchés dans les mois qui ont suivi l’événement.