Les inondations sont maintenant une préoccupation majeure pour la plupart des résidents de l’Ontario : Sondage

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Trois Ontariens sur cinq ont peur des inondations, selon un nouveau sondage

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Un récent sondage national auprès des Canadiens réalisé par First Onsite Property Restoration — une entreprise de restauration de propriétés — a révélé qu’en matière de dommages matériels, les inondations et la moisissure sont leurs principales craintes.

En Ontario, 58 % ont peur de la montée des eaux et 74 % des Ontariens s’inquiètent de la moisissure.

Les inondations font les manchettes en Ontario. Qu’il s’agisse d’inondations dans les rues de Toronto ou de plusieurs offices de protection de la nature de l’Ontario émettant des avertissements d’inondation, le printemps est arrivé.

Le changement climatique ne fait qu’aggraver les événements liés aux conditions météorologiques.

Dans le dernier budget fédéral, le gouvernement a annoncé de nouvelles initiatives pour combler les lacunes en matière de protection contre les catastrophes naturelles.

« Le Groupe de travail canadien sur l’assurance contre les inondations et la réinstallation déclare que plusieurs millions de foyers au Canada sont vulnérables aux inondations. Dans l’ensemble, les inondations ont représenté 40 % des catastrophes liées aux conditions météorologiques au Canada depuis 1970, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat », indique le sondage.

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« L’une des plus grandes menaces pour les biens est l’inondation et les dégâts des eaux », a déclaré Jim Mandeville, vice-président senior chez First Onsite Property Restoration.

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« Au printemps, lorsque le sol est encore gelé, la fonte des neiges et les fortes pluies augmentent les risques de dégâts d’eau sur les propriétés résidentielles et commerciales.

L’enquête a également posé des questions sur les préoccupations des personnes liées à la catastrophe, et les trois quarts des personnes ont répondu : « Je suis préoccupé par le risque de moisissure après une inondation ».

Soixante-six pour cent des personnes étaient également préoccupées par le coût des rénovations majeures et 53 % étaient préoccupées par leur niveau d’assurance.

« Certaines des inondations récentes au Canada incluent l’inondation de Calgary et du sud de l’Alberta, qui s’est produite il y a 10 ans en 2013 », a déclaré l’étude. «Cette inondation a coûté 1,8 milliard de dollars en pertes d’assurance et 6 milliards de dollars supplémentaires en coûts non assurés, selon le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Parmi les autres incidents majeurs, citons la crue éclair de 2013 dans le sud de l’Ontario, les inondations de 2017 au Québec, les inondations printanières de 2019 en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick et les inondations de 2021 en Colombie-Britannique.

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First Onsite, une entreprise qui a été en première ligne dans les situations à haut risque dues au changement climatique, aux catastrophes naturelles et aux événements météorologiques, avertit qu’il existe des signes avant-coureurs auxquels les propriétaires doivent être attentifs.

Ceux-ci comprennent l’infiltration d’eau par des fuites dans un toit ou une fondation de sous-sol après une forte pluie, des tuyaux éclatés, des égouts et des drains bloqués ou refoulés, un débordement des lacs et des rivières à proximité et une accumulation d’eau provenant de la fonte de la neige et de la glace causée par un drainage inadéquat.

« Les dommages matériels peuvent aller de petites fuites et dommages aux murs intérieurs, à des bâtiments complètement inondés. S’ils sont graves, les dégâts d’eau peuvent même mettre à rude épreuve l’intégrité structurelle d’une propriété. C’est pourquoi il est si important d’avoir une équipe de restauration professionnelle à vos côtés dès que vous remarquez des dégâts d’eau », indique le sondage.

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Lorsque des dégâts d’eau causés par des inondations printanières se sont produits sur une propriété, la croissance de moisissures constitue une menace.

L’eau causée par les averses printanières et la fonte des neiges entraîne également la croissance de moisissures dans les espaces sombres et humides.

« Pour les propriétaires résidentiels et commerciaux, il est important d’être conscient des déclencheurs environnementaux qui alimentent la croissance des moisissures – température, humidité et manque de ventilation », a noté l’enquête.

« Avec la bonne planification et les bonnes ressources en place, les entreprises et les résidents peuvent être mieux préparés à répondre aux urgences liées aux inondations. Avoir des ressources pour agir rapidement aidera également à prévenir les dommages.

Menée en ligne du 22 au 24 février, l’enquête sur la fonte printanière était basée sur les réponses de 1 506 Canadiens membres du Forum Angus Reid et est considérée comme exacte à 2,5 % près, 19 fois sur 20.