Il y a plus de deux décennies, les ingénieurs de General Motors ont décidé de créer la voiture de luxe personnelle que Buick méritait vraiment. Ils ont pris le Northstar V8 de Cadillac et l’ont entassé dans une Buick Riviera à traction avant. La voiture était censée être l’avenir du coupé mais a fini par être l’un de ses derniers hourras.
Vous souvenez-vous la Riviera Buick? Non, pas ce Riviera, mais l’un des derniers souffles de voiture de luxe personnelles de General Motors. Dans les années 1990, un assortiment de fabricants s’adressait encore à un marché en déclin d’acheteurs qui voulaient des voitures de luxe, mais à deux portes. General Motors frappait le marché sous plusieurs angles avec des voitures de plusieurs de ses marques. Buick est monté au bâton pour le général avec sa Riviera.
La Riviera de huitième génération a pris la route en 1995 face à une forte concurrence. Cadillac avait l’Eldorado, BMW avait sa Série 8 et Lincoln avait le Mark VIII.
La Buick avait beaucoup d’avantages grâce à son design extérieur voluptueux et à son intérieur moelleux.
Elle était même équipée du vénérable V6 de 3,8 litres de Buick produisant une puissance respectable de 205 ch lorsqu’elle était à aspiration naturelle et jusqu’à 240 ch lorsqu’elle était équipée d’un compresseur. Il s’agit d’un coupé qui a sprinté à 60 mph en moins de sept secondes et pourrait atteindre la plage de 30 mpg sur l’autoroute.
Malheureusement, cela ne s’est pas traduit par des mégots dans les sièges. Selon la Riviera Owners Association, Buick en a déplacé plus de 41 000 en 1995 avant que les ventes ne chutent à 18 000 l’année suivante. Les ventes ne se rapprocheraient jamais du chiffre de 1995.
En 1998, un groupe d’ingénieurs de General Motors a estimé que ce dont la Riviera avait besoin, c’était de plus de puissance. Et comment obtiendrait-il plus de puissance? Plus de cylindres et plus de cylindrée, bien sûr !
Selon une ancienne vente aux enchères Mecum, les ingénieurs ont pris un Northstar V8 de Cadillac, l’ont poli, et l’a laissé tomber dans le compartiment moteur de la Riviera.
Alors que la Riviera n’a jamais reçu de V8 de l’usine, ses compagnons de plate-forme G comme l’Oldsmobile Aurora et la Cadillac Seville l’ont fait. Il n’est pas surprenant que le moteur ait l’air chez lui sur la Riviera. En supposant que l’équipe ait choisi le L37 Northstar plus puissant, nous parlons d’un V8 de 4,6 litres délivrant 300 CV aux roues avant. C’est plus que suffisant pour transformer le caoutchouc en fumée et en bruit.
Les ingénieurs ont ensuite donné à la voiture une peinture bleu sarcelle et des roues Budnik uniques. Le produit fini était un prototype de l’avenir potentiel de la Riviera et il a été expédié à SEMA dans l’espoir de convaincre les chefs de General Motors que la Riviera avait vraiment besoin d’une option V8. C’était un pari de 150 000 $ sur l’avenir de la Riviera.
Malheureusement, non seulement le prototype n’a pas réussi à convaincre General Motors qu’il avait besoin d’un V8, mais la Riviera est morte un an plus tard en 1999. Comme l’a noté le GM Heritage Center dans une vente aux enchères Mecum 2009le prototype n’était pas seulement authentique, mais c’était aussi le dernier V8 Riviera, point final.
Qu’est-il arrivé à la voiture après le SEMA ? On ne sait pas grand-chose de sa localisation depuis lors. Il est apparu Sur ebay et Mécum en 2009puis a été mélangé jusqu’à ce qu’il réapparaisse sur Mecum en 2015. Il semble avoir disparu, et malheureusement je n’ai rien trouvé à ce sujet. La voiture a un VIN de production afin qu’elle puisse être conduite comme n’importe quoi d’autre. Espérons que quelqu’un là-bas l’apprécie toujours.
Si vous savez où se trouve cette voiture, écrivez-moi à [email protected]. J’aimerais savoir ce qu’il est devenu !
Coup de chapeau à Société GM FWD classique!