Les gymnastes de Bluewater qui ont subi des abus ont créé un site Web de plaidoyer

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Les soi-disant survivantes de Bluewater, des femmes qui en 2019 ont fait pression pour une enquête indépendante sur les abus qu’elles ont subis lors de leur entraînement avec les anciens entraîneurs de gymnastique Dave et Elizabeth Brubaker des années auparavant, ont lancé un site Web de plaidoyer pour aider les athlètes actuels et futurs.

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Une lettre ouverte du groupe, qui a été publiée mercredi par l’organisation de défense des droits des athlètes Global Athlete et peut être consultée sur BluewaterSurvivors.ca, a annoncé que les Brubakers ont retiré un appel de leurs suspensions imposées par Gymnastique Canada. Les signataires de la lettre sont Melanie (Rocca) Hunt, April Nicholls, Alheli Picazo, Abby (Pearson) Spadafora, Alysia Topol et six athlètes anonymes.

«C’est avec un immense soulagement que nous, les 11 survivants des abus de Dave et Elizabeth Brubaker, accueillons la nouvelle de leur décision de retirer l’appel qu’ils ont lancé il y a un an, à la suite du jugement disciplinaire de mars 2021 qui a conclu à 54 chefs d’inconduite – des violations qui incluent émotionnel, abus psychologiques, physiques et sexuels – en leur qualité d’entraîneurs pendant plusieurs années, jusqu’à et y compris l’année de l’arrestation de Dave en 2017 », indique la lettre.

« Nous nous félicitons également de la finalisation des sanctions disciplinaires fermes infligées aux deux, notamment l’interdiction à vie d’entraîneur imposée à Dave. »

Les Brubakers ont été entraîneurs au Bluewater Gymnastics Club à Sarnia, en Ontario. Dave Brubaker a été suspendu par Gymnastique Canada à la suite de son arrestation en décembre 2017 – lorsqu’il a été accusé de 10 infractions sexuelles – et banni à vie en 2021, à la suite d’une enquête menée par un comité disciplinaire. Dave Brubaker a été acquitté d’agression sexuelle et d’exploitation sexuelle en 2019 lorsque le président du tribunal a trouvé à redire à la conduite de l’enquêteur. Le juge n’a pas mis en doute l’intégrité de la plaignante, une ancienne gymnaste alors âgée d’une trentaine d’années.

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Après que des plaintes officielles ont été déposées auprès de Gymnastique Canada, Elizabeth Brubaker a été suspendue de son poste d’entraîneure en 2019. À la suite de l’enquête du comité disciplinaire, en 2021, sa suspension a été prolongée jusqu’en 2024.

«Nous sommes soulagés que cette affaire soit maintenant conclue afin que nous puissions nous concentrer sur ce qui compte le plus, c’est-à-dire garantir que tous les participants bénéficient d’un environnement d’entraînement et de compétition sain», a déclaré le PDG de Gymnastique Canada, Ian Moss, dans un communiqué publié mercredi. « Nous apprécions à quel point cette expérience a été difficile pour les courageux athlètes qui se sont manifestés et nous nous engageons à apporter les améliorations systémiques nécessaires pour assurer une culture positive et saine à l’avenir. »

La déclaration de Gymnastique Canada indique que le comité disciplinaire a conclu que les Brubakers avaient commis des abus et du harcèlement physiques, verbaux et émotionnels, des abus et de la négligence envers les enfants, plusieurs formes de harcèlement sexuel et d’inconduite, et diverses autres formes d’inconduite, y compris des comportements discriminatoires et contraires à l’éthique. Le panel a également conclu que les Brubakers avaient violé les normes d’entraînement et d’entraînement et les obligations relatives à la sécurité et à la protection des athlètes, et que leur inconduite répétée « démontrait un mépris délibéré et persistant des principes éthiques qui régissaient leur conduite et leurs obligations en tant qu’entraîneurs d’enfants et de jeunes athlètes. ”

Le groupe des survivants a déclaré que la décision du panel était importante pour le sport.

« Bien qu’aucune punition ne puisse ou ne réparera les dommages causés par les abus que nous avons subis en tant qu’athlètes, nous sommes convaincus que la décision du panel servira à protéger les autres et à empêcher que des dommages futurs ne soient causés », indique leur lettre.

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«Cela dit, le processus quasi judiciaire pluriannuel auquel nous avons été soumis par l’intermédiaire de Gymnastique Canada a été nocif et revictimisant. Il a centré les agresseurs sur les victimes, a aggravé le traumatisme des survivants et prolongé ce qui avait déjà été un cauchemar sans fin.

« Ce processus ne peut pas continuer tel quel. Nous avançons et la conclusion ferme de ce processus marque le début d’une opportunité de véritable guérison, individuellement et collectivement. Nous récupérons notre pouvoir et nos voix, et nous utiliserons les deux pour plaider en faveur du changement et de la responsabilité. Nous dirons nos vérités – la vérité – en temps voulu et travaillerons pour que les futures générations d’athlètes, quel que soit leur niveau de compétence ou leur sport de prédilection, soient épargnées de ce que nous n’étions pas.

« Nous sommes éternellement redevables à notre féroce et infatigable défenseur des droits des victimes, Karen Bellehumeur, et nous n’aurions pas pu survivre à ce processus sans elle.

[email protected]

twitter.com/sportsdanbarnes

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