Les gouverneurs de la Banque du Canada étaient d’accord sur la réduction de juin, selon les délibérations

Un temps considérable a été consacré à discuter des risques potentiels pour l’inflation et les perspectives économiques.

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Après quatre mois consécutifs de ralentissement de l’inflation sous-jacente et d’indications d’une nouvelle dynamique de baisse des prix, les membres du conseil d’administration de la Banque du Canada ont convenu que le moment était venu de réduire les taux en juin, fixant une nouvelle orientation à la politique monétaire, selon un résumé de leurs délibérations publié. Mercredi révélé.

Le conseil était divisé sur le calendrier des réductions de taux avant sa précédente annonce sur les taux d’intérêt en avril, mais le 5 juin, la banque centrale a abaissé son taux directeur au jour le jour de 25 points de base, à 4,75 pour cent.

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Bien que les membres du Conseil aient discuté de l’opportunité de reporter une réduction jusqu’en juillet afin de voir des données supplémentaires sur l’inflation, la tendance de l’inflation sous-jacente, qui est restée inférieure à 3%, a fourni suffisamment de confiance pour procéder à la réduction de juin.

« Le Conseil d’administration a discuté de la façon dont les preuves accumulées ont renforcé sa confiance dans la poursuite des progrès vers l’objectif de 2 pour cent. » » lit-on dans le relevé de la banque. « Les membres ont convenu qu’avec de nouveaux éléments montrant que l’inflation sous-jacente s’atténue et suit une trajectoire plus soutenue vers 2%, la politique monétaire n’avait plus besoin d’être aussi restrictive et qu’une réduction du taux directeur était appropriée. »

La divergence potentielle entre la politique monétaire canadienne et la politique monétaire américaine et ce que cela signifierait pour le dollar canadien a également été discutée.

« Les membres ont discuté de nombreux facteurs potentiels qui pourraient affecter le taux de change, y compris les attentes du marché en matière de divergence de politique monétaire », indique le communiqué. « Bien que les membres conviennent qu’il existe probablement des limites à la mesure dans laquelle la politique monétaire canadienne peut s’écarter de la politique américaine, ces limites sont loin d’être atteintes. »

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Même si la banque centrale est convaincue que la voie vers l’objectif d’inflation est durable, elle a consacré beaucoup de temps à discuter des risques potentiels pour l’inflation et les perspectives économiques.

L’un des risques majeurs à la baisse réside dans le grand nombre de ménages souhaitant renouveler leur prêt hypothécaire cette année, ce qui pourrait freiner la consommation. Les risques à la hausse incluent une surchauffe du marché immobilier provoquée par des taux d’intérêt plus bas, une croissance persistante des salaires qui pourrait entraîner des services plus chers, une forte croissance démographique qui exercerait une pression sur les prix du logement et une situation géopolitique instable qui reste un risque pour les chaînes d’approvisionnement mondiales. .

Des désaccords sont apparus parmi les membres, certains mettant davantage l’accent sur les risques associés à un affaiblissement de l’économie canadienne et d’autres davantage sur les implications de la croissance des salaires et d’un marché immobilier en surchauffe.

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Les membres ont convenu que si l’inflation reste sur la bonne voie pour atteindre son objectif, il faudra s’attendre à de nouvelles réductions des taux directeurs.

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« Les membres ont également convenu que l’assouplissement de la politique monétaire serait probablement progressif étant donné que l’inflation devrait progressivement se rapprocher de l’objectif », indique le communiqué. « Le calendrier de toute nouvelle réduction du taux directeur dépendrait des données disponibles et de leurs implications sur l’évolution future de l’inflation. »

Les économistes ont commencé à spéculer sur ce à quoi pourrait ressembler cette trajectoire de baisse des taux cette année. Jimmy Jean, économiste en chef chez Desjardins, estime que, sauf surprise, les Canadiens devraient s’attendre à un nouvel assouplissement.

« Nous restons d’avis que la Banque du Canada assouplira sa politique à trois reprises cette année, terminant 2024 avec un taux directeur de 4 pour cent », a déclaré Jean.

De même, Benjamin Reitzes, économiste à BMO, a déclaré que des réductions consécutives des taux ne devraient pas être exclues, mais que les données sur l’inflation détermineront le calendrier des futures réductions.

« Dans l’ensemble, rien ici ne change notre opinion selon laquelle les deux prochains chiffres de l’inflation détermineront probablement si la prochaine réduction aura lieu en juillet ou en septembre », a déclaré Reitzes. « Cependant, ils deviendront probablement plus prudents à mesure que nous nous rapprochons de quelque chose qui pourrait être proche de la neutralité. »

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