Le Times a rapporté que le personnel des forces spéciales se trouvait en Ukraine dans le cadre d’un réseau de l’OTAN pour fournir des armes, s’entraîner et recueillir des renseignements sur les Russes.
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Les forces spéciales canadiennes ne démentent pas un rapport d’un journal américain selon lequel certains de ses commandos opèrent en Ukraine.
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Le New York Times, citant trois responsables américains, a rapporté samedi que des membres des forces spéciales canadiennes se trouvaient en Ukraine dans le cadre d’un réseau de l’OTAN pour fournir des armes et de l’entraînement ainsi que pour recueillir des renseignements sur les Russes. Quelques dizaines de commandos de pays de l’OTAN, dont la Grande-Bretagne, la France, le Canada et la Lituanie, sont impliqués dans l’effort.
Le Commandement des forces d’opérations spéciales du Canada ne nie pas le rapport américain. Des sources canadiennes de la défense ont déclaré à ce journal que le rapport du New York Times était exact.
CTV et Global News ont rapporté fin janvier que des forces spéciales canadiennes avaient été envoyées en Ukraine, mais aucun autre détail n’a été fourni.
Avant l’invasion russe de l’Ukraine, les forces spéciales canadiennes allaient et venaient en Ukraine pour diverses missions. En septembre 2020, le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada a reconnu publiquement que son personnel était en Ukraine pour y suivre une formation, mais n’a fourni aucun autre détail.
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Les États-Unis ont retiré leurs propres 150 instructeurs militaires avant le début de l’invasion russe de l’Ukraine fin février. Mais les forces spéciales américaines ont établi une cellule de planification de la coalition en Allemagne pour coordonner l’assistance militaire aux commandos ukrainiens et aux autres troupes ukrainiennes, a rapporté le New York Times. La cellule compte maintenant 20 pays et s’inspire d’une structure similaire utilisée par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN en Afghanistan.
La secrétaire de l’armée américaine, Christine E. Wormuth, a confirmé que la cellule fournissait des renseignements et coordonnait le flux d’armes de l’OTAN vers l’Ukraine, permettant à ces convois d’éviter les attaques russes.
Le gouvernement libéral appuie fortement l’Ukraine. Il est toujours en pourparlers avec la Corée du Sud pour acheter 100 000 obus d’artillerie pour l’Ukraine dans le cadre d’une transaction qui pourrait coûter plusieurs centaines de millions de dollars aux contribuables canadiens. Il a déjà dépensé 98 millions de dollars pour acheter 20 000 cartouches d’artillerie similaires aux États-Unis pour l’Ukraine. De plus, le gouvernement libéral a fourni à l’Ukraine des canons d’artillerie M777 des Forces canadiennes qui peuvent utiliser les munitions de 155 mm.
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Outre l’artillerie, le Canada a expédié des systèmes antichar Carl Gustaf, des grenades et des drones caméras à l’Ukraine. En février, il a également envoyé une cargaison comprenant des fusils de précision de calibre .50 équipés de silencieux, des mortiers de 60 millimètres, des lance-grenades, des pistolets, des munitions, des jumelles à imagerie thermique, des caméras, des lunettes et des fournitures médicales. L’équipement était suffisant pour équiper une force de 500 à 600 hommes. La cargaison comprenait également des mitrailleuses C6 et C9, qui sont utilisées par les Forces canadiennes.
Le chef d’état-major à la retraite, le général Rick Hillier, a appelé l’armée canadienne à céder environ la moitié de ses véhicules blindés et toute son artillerie restante à l’Ukraine dans le cadre des efforts du Canada pour armer ce pays.
Les pays de l’OTAN ont envoyé de grandes quantités d’armes à l’Ukraine depuis l’invasion du 24 février. Certains responsables de l’OTAN considèrent la guerre comme une opportunité soit de forcer un changement de régime en Russie, soit d’affaiblir sérieusement ce pays militairement.