vendredi, novembre 22, 2024

Les flics avertissent les manifestants du centre-ville d’Ottawa de «quitter la zone maintenant»

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La police a renouvelé mercredi les avertissements aux manifestants du centre-ville d’Ottawa de sortir de l’enceinte parlementaire, cette fois avec la Loi fédérale sur les mesures d’urgence dans leur arsenal.

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Des agents ont marché le long de la rue Wellington en distribuant des avis aux manifestants qui y campaient, leur disant qu’ils « doivent quitter la zone maintenant ».

Ce n’est pas la première fois que la police émet un tel avertissement, mais c’est la première fois depuis que le gouvernement fédéral a invoqué une loi qui donne à la police de nouveaux pouvoirs pour prendre la situation en main.

Le bulletin indique que quiconque bloque les rues ou aide les autres à bloquer les rues enfreint la loi et pourrait être arrêté. Il a également averti que la loi sur les urgences donne à la police le pouvoir de saisir les véhicules faisant partie de la manifestation et d’interdire aux personnes de se déplacer dans une certaine zone.

« Cela signifie que quiconque vient à Ottawa dans le but de se joindre à la manifestation en cours enfreint la loi », indique l’avis.

Les membres du blocus qui a maintenu la capitale à l’arrêt pendant près de trois semaines complètes ont qualifié l’invocation de la loi sur les mesures d’urgence de tactique alarmiste.

Les camions, véhicules récréatifs et autres véhicules arborant des drapeaux ou des bannières canadiennes avec le mot «liberté» en lettres géantes le long de leurs grilles avant restent sur la rue Wellington en face de la Colline du Parlement, les conducteurs disant qu’ils resteront sur place jusqu’à ce que tous les mandats et restrictions du vaccin COVID-19 sont levées.

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Jason McDonald, qui gère la scène lors de la manifestation devant le Parlement, fait partie des manifestants qui disent avoir consulté des avocats sur ce qu’il faut faire si la police intervient pour les arrêter.

Le propriétaire de l’entreprise et manifestant a déclaré que la loi sur les urgences « ne nous dérange pas » et s’est demandé si la police allait intervenir.

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Alors que la manifestation se poursuivait sans relâche à l’extérieur de la colline du Parlement mercredi, le premier ministre Justin Trudeau s’est fait demander à l’intérieur de l’édifice de l’Ouest si la force serait nécessaire pour débarrasser le centre-ville des manifestants.

Trudeau a déclaré que ce n’était pas sa décision à prendre, mais la Loi sur les mesures d’urgence et des ressources policières supplémentaires «garantiraient que les lois sont appliquées de manière proportionnelle, selon une approche qui sera décidée par la police compétente».

Trudeau a invoqué la loi lundi pour la première fois de l’histoire du Canada, les détails des règlements contenus dans les décrets du Cabinet étant publiés mardi soir.

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En vertu de la loi, amener des enfants aux blocus antigouvernementaux, participer directement aux manifestations ou apporter une aide telle que de la nourriture ou du carburant aux personnes impliquées pourrait entraîner une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 dollars ou cinq ans de prison.

Les blocages ne sont pas autorisés sur la Colline du Parlement et les rues avoisinantes, les résidences officielles, les monuments de guerre, les aéroports, les ports, les passages frontaliers, les jetées, les phares, les canaux, les ponts interprovinciaux et internationaux, les hôpitaux et les cliniques de vaccination contre la COVID-19, les corridors commerciaux et les infrastructures nécessaires à la fourniture de services publics, y compris la production et la transmission d’électricité.

Les ordres du Cabinet sont maintenant en vigueur mais doivent tous être confirmés par des motions à soumettre à la fois à la Chambre des communes et au Sénat pour un vote.

Le gouvernement pourrait prendre jusqu’à la semaine prochaine pour déposer la motion invoquant la loi elle-même, mais n’a que jusqu’à jeudi pour le faire pour les motions sur les pouvoirs spécifiques en cours d’adoption, qui resteront en place pendant 30 jours à moins que le gouvernement ne les révoque plus tôt.

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