dimanche, décembre 22, 2024

Les femmes ont moins d’enfants qu’elles ne le souhaiteraient : étude

Elle n’a (pas) de bébé révèle que les personnes plus riches sont plus susceptibles d’avoir autant d’enfants qu’elles le souhaitent, ce qui suggère que le choix est une question de société.

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Choisir de ne pas avoir de bébé est une décision presque entièrement entre les mains des femmes, grâce à une éducation accrue, à l’accès au contrôle des naissances et à l’avortement. Les femmes qui souhaitent avoir des enfants déclarent qu’elles ne le feront pas, qu’elles ne le pourront pas ou qu’elles en auront moins que prévu.

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Une récente Rapport de recherche Cardus ont constaté que « les projets familiaux épurés ne résultent pas de circonstances positives, mais sont plutôt fortement associés au fait que les femmes signalent des difficultés dans la vie. … Les faibles taux de fécondité au Canada ne sont pas le produit du désir d’avoir peu d’enfants mais d’un problème structurel dans les économies avancées.

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L’enquête Angus-Reid menée auprès de 2 700 Canadiennes âgées de 18 à 44 ans indique que le nombre de naissances « manquantes » – les enfants que les gens ont décidé de ne pas avoir – est bien plus élevé que les naissances « excédentaires » et que les personnes qui ont le nombre d’enfants ils ont souhaité ou prévu sont plus heureux.

Le rapport, intitulé Elle n’a (pas) de bébé, révèle également que les personnes ayant plus d’argent sont plus susceptibles d’avoir le nombre d’enfants qu’elles désirent, renforçant l’idée selon laquelle le choix est devenu un problème de société. Celles qui ont choisi plus d’un obstacle à la procréation, comme les frais de garde d’enfants, le congé parental ou l’endettement, avaient l’intention d’avoir moins d’enfants.

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Toutes les inquiétudes ne sont pas égales, note l’étude. Certains répondants n’avaient pas encore pris leur décision, poursuivaient leurs études ou commençaient leur carrière, ou encore avaient des inquiétudes liées à la sécurité ou à la criminalité.

Près de la moitié des personnes interrogées qui se situent à l’extrémité la plus âgée de la tranche d’âge ont signalé des enfants « disparus ». Quatorze pour cent des personnes interrogées ont déclaré que la taille idéale de leur famille est plus petite que celle qu’ils ont.

Le pourcentage de personnes qui ont déclaré vouloir moins d’enfants correspond aux enquêtes montrant leurs désirs de fécondité. abandonné pendant la pandémie de COVID-19. Le changement a été plus notable chez les Québécois.

« La conclusion simple est que les décideurs politiques devraient envisager « Le manque d’enfants est un problème politique au moins aussi grave que les grossesses ‘excédentaires’ ou non désirées », indique le rapport, ajoutant qu’il faut « s’éloigner du mythe omniprésent selon lequel les femmes désirent toujours éviter une grossesse ou avoir moins d’enfants ».

Le rapport conclut : « Les initiatives destinées aux parents, qu’elles soient émanant du gouvernement ou de la société civile, devraient moins se concentrer sur la fourniture aux parents d’une liste de choses qu’ils devraient faire et se concentrer davantage sur des messages d’autonomisation et de compétence. »

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