mardi, novembre 26, 2024

Les femmes ont moins de bébés qu’elles ne le souhaitent : étude

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Choisir de ne pas avoir de bébé est une décision presque entièrement entre les mains des femmes, grâce à une éducation accrue, à l’accès au contrôle des naissances et à l’avortement. Les femmes qui veulent avoir des enfants déclarent qu’elles n’en auront pas, ne pourront pas ou en auront moins que prévu.

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Une récente Rapport de recherche Cardus ont constaté que « les plans familiaux simplifiés ne découlent pas de circonstances positives, mais sont plutôt fortement associés aux femmes qui signalent des difficultés dans la vie. … Les faibles taux de fécondité au Canada ne sont pas le produit du désir d’avoir peu d’enfants, mais d’un problème structurel dans les économies avancées.

L’enquête Angus-Reid auprès de 2 700 Canadiennes âgées de 18 à 44 ans a révélé que le nombre de naissances «manquantes» – les enfants que les gens ont décidé de ne pas avoir – est beaucoup plus élevé que les naissances «excédentaires» et que les personnes qui ont le nombre d’enfants qu’ils désiraient ou prévoyaient sont plus heureux.

Le rapport, Elle n’a (pas) de bébé, a également révélé que les personnes ayant plus d’argent sont plus susceptibles d’avoir le nombre d’enfants qu’elles désirent, renforçant l’idée que le choix est devenu un problème de société. Celles qui ont sélectionné plus d’un obstacle à la procréation, comme les frais de garde, les congés parentaux ou les dettes, avaient l’intention d’avoir moins d’enfants.

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Tous les soucis ne sont pas créés de la même manière, note l’étude. Certains répondants n’avaient pas encore pris de décision, poursuivaient leurs études ou entamaient une carrière, ou avaient des préoccupations liées à la sécurité ou à la criminalité.

Près de la moitié des personnes interrogées qui se trouvaient à l’extrémité la plus âgée de la tranche d’âge ont déclaré des enfants « disparus ». Quatorze pour cent des répondants ont déclaré que la taille idéale de leur famille était plus petite que celle qu’ils avaient.

Le pourcentage de personnes qui ont déclaré vouloir moins d’enfants correspond aux enquêtes montrant des désirs de fécondité a chuté pendant la pandémie de COVID-19. Le changement a été le plus notable chez les Québécois.

« La conclusion directe est que les décideurs politiques devraient envisager les enfants « disparus » constituent un problème politique au moins aussi grave que les grossesses « excessives » ou non désirées », indique le rapport, ajoutant qu’ils doivent « s’éloigner de la mythologie omniprésente selon laquelle les femmes souhaitent toujours éviter une grossesse ou avoir moins d’enfants ».

Le rapport conclut : « Les initiatives destinées aux parents, qu’elles soient du gouvernement ou de la société civile, devraient moins se concentrer sur la fourniture aux parents d’une liste d’éléments qu’ils doivent faire et se concentrer davantage sur les messages d’autonomisation et de compétence ».

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