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Cela a fait parler de lui dans le monde du curling pendant cinq jours et a éclipsé le Tournoi des Cœurs Scotties.
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Les amateurs de curling à travers le pays veulent savoir ce qui se passe avec la leader d’Équipe Canada, Briane Harris, et plusieurs sont exaspérés par le voile de secret qui entoure son « inadmissibilité » aux Scotties.
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À une époque où les organisations sportives canadiennes sont scandalisées par des choses comme des paiements secrets destinés à dissimuler des infractions graves, les gens réclament à grands cris de transparence.
La situation entourant Harris, leader de Kerri Einarson et gagnante des quatre derniers championnats canadiens de curling féminin, a été tout sauf transparente.
Pour récapituler, Curling Canada a annoncé vendredi, quelques heures seulement avant le début du Tournoi des Cœurs Scotties à Calgary, qu’il avait été « informé » que Harris avait été jugé inéligible à l’événement.
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Cette décision est venue d’un tiers anonyme, à l’extérieur de Curling Canada, et les responsables de l’organisation nationale de sport ont déclaré qu’ils étaient tenus par les règles du tiers de ne donner aucune autre explication pour l’absence de Harris.
Les membres d’Équipe Canada — Einarson, Val Sweeting, Shannon Birchard, la remplaçante Krysten Karwacki et l’entraîneur Reid Carruthers — ont également été informés qu’ils n’étaient pas autorisés à commenter l’inéligibilité de leur coéquipier, ce qui n’a fait qu’ajouter à la confusion entourant l’ensemble de la situation.
Immédiatement, les journalistes et les journalistes citoyens de tout le pays ont commencé à essayer de trouver des réponses, mais aucune réponse officielle n’a été trouvée.
Les spéculations sont rapidement devenues monnaie courante sur les réseaux sociaux, avec des scénarios allant du ridicule au plausible.
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Tout cela vous amène à vous demander pourquoi le tiers dans tout cela est si déterminé à garder les choses silencieuses, apparemment pour protéger un athlète, mais aussi à le laisser sécher en même temps.
D’après de nombreuses personnes impliquées dans le curling, il semble que la seule organisation qui exercerait ce genre de pouvoir soit le Centre canadien pour l’éthique dans le sport.
Même si nous ne savons pas avec certitude quelle est la raison de l’absence de Harris, le CCES serait impliqué s’il y avait une violation des règles de dopage.
En tant que membre d’Équipe Canada, Harris est un athlète financé et, à ce titre, est soumis à des tests antidopage aléatoires à tout moment et en tout lieu.
S’il y avait un test positif – et nous n’avons aucune information ferme selon laquelle il y en a eu – il est possible qu’un appel soit en cours et que l’athlète en question soit toujours au moins temporairement inéligible pendant ce processus.
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Les politiques répertoriées sur le site Web du CCES stipulent qu’une annonce publique identifiant l’athlète, le sport, la substance incriminée et les conséquences doit être publiée dans les 20 jours suivant un test positif ou dans les 20 jours suivant un appel infructueux.
Pendant ce temps, Harris, l’équipe Einarson et même Curling Canada se retrouvent face au vent.
Certains sont certainement heureux de voir que la vie privée des athlètes est protégée.
Nombreux sont ceux qui en ont assez des dissimulations et souhaitent obtenir plus d’informations de la part des instances qui régissent le sport dans notre pays.
Pas plus tard qu’en 2021, Curling Canada s’est retrouvé dans une situation similaire lorsque Braeden Moskowy s’est retiré pour des « raisons personnelles » à la dernière minute lors des essais olympiques de curling à Saskatoon.
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Aucune explication n’a jamais été donnée sur la raison pour laquelle le troisième de l’équipe de Matt Dunstone de la Saskatchewan était absent de l’événement et c’est ce genre de secret qui ne convient pas à de nombreux curleurs et amateurs de curling.
Cette situation semble différente – Curling Canada ne semble pas avoir le choix cette fois-ci.
Cela signifie que tout le monde devra attendre que le CCES – ou un autre tiers mystérieux – fasse une annonce, ce qui pourrait même ne pas se produire si l’appel est accueilli.
Ce qui choquerait presque tout le monde dans ce sport, c’est si un joueur de curling prenait intentionnellement un médicament interdit améliorant la performance.
« Les curleurs ne prendront aucune substance améliorant la performance… pour quoi faire ? » a écrit Warren Hansen, ancien directeur des opérations événementielles de Curling Canada, sur Facebook cette semaine.
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« Cependant, il est facile de prendre quelque chose par erreur. Il appartient à chaque athlète de rester au courant de sa situation individuelle et de savoir à tout moment quelles substances sont interdites, ce qui est constamment mis à jour sur le site Ethique.
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Les tests de dépistage de drogues positifs sont rares, mais ils ne sont pas rares au curling.
Joe Frans, le deuxième derrière le champion du monde Wayne Middaugh, a été testé positif à la cocaïne au Brier 2005 et, bien qu’il ait nié avoir consommé, il a été suspendu pour deux ans.
Le joueur canadien de curling en fauteuil roulant Jim Armstrong a été testé positif à une substance interdite en 2011 et, bien qu’il ait présenté un argument valable concernant une ingestion accidentelle, il a reçu une interdiction de 18 mois de la part de l’Agence mondiale antidopage.
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Le cas de dopage le plus notable dans ce sport est survenu lorsque le joueur russe de double mixte Alexander Krushelnitskiy a été testé positif après avoir remporté une médaille de bronze aux Jeux olympiques d’hiver de 2018 à Pyeongchang.
Il a finalement admis avoir utilisé la substance interdite meldonium, lui et son coéquipier se sont vu retirer leurs médailles de bronze et il a été banni de toute compétition internationale pendant quatre ans.
C’est donc évidemment possible, mais il semble hautement improbable que la nouvelle mère Harris se dope intentionnellement, remettant en question l’héritage de toute son équipe.
Le quatuor Einarson, basé à Gimli, a maintenu une fiche de 4-1 jusqu’à présent aux Scotties et semble toujours être un sérieux prétendant à un cinquième championnat canadien consécutif.
Il semble injuste qu’il leur manque non seulement un coéquipier important, mais qu’ils doivent également propager le silence sur l’ensemble de la situation.
Si ce pays veut sérieusement rendre nos organisations sportives plus transparentes, ce genre de situation doit cesser.
L’ambiguïté peut être aussi dommageable que la vérité.
X.com/Ted_Wyman
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