Les familles ultra-riches devraient contrôler 9,5 billions de dollars d’ici 2030, selon Deloitte

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Selon les estimations du cabinet de conseil Deloitte Canada, la richesse des familles ultra-riches pourrait atteindre 9,5 billions de dollars d’ici 2030, à mesure que les family offices se développent et se transforment en fonds spéculatifs rivaux.

Ce chiffre représenterait une augmentation de 73 % par rapport aux 5,5 billions de dollars actuellement contrôlés par des personnes représentées par des family offices, selon le rapport. Le nombre de sociétés d’investissement pour les riches devrait augmenter d’un tiers au cours de la même période, pour atteindre 10 720.

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Alors que les inégalités de richesse concentrent davantage d’argent entre les mains des très riches et qu’il devient plus facile d’ouvrir un family office, le secteur rattrape les fonds spéculatifs en taille et – dans certains cas – embauche dans un bassin similaire d’investisseurs professionnels.

Les grands family offices se taillent de nouveaux rôles sur le marché, notamment en tant qu’investisseurs activistes, en renversant les dirigeants d’entreprise et en faisant pression pour le changement. L’assouplissement des restrictions imposées à ces entreprises et le potentiel de répercussions démesurées de leur comportement d’investissement ont été pleinement mis en évidence lors de l’implosion en 2021 du family office de Bill Hwang, Archegos Capital Management. (En juillet, un jury a reconnu Hwang coupable des accusations criminelles découlant de l’effondrement.)

Les family offices étudiés dans le rapport Deloitte comptaient en moyenne 15 employés seulement, gérant 2 milliards de dollars d’actifs. Seul un tiers d’entre eux étaient dirigés par une personne extérieure à la famille.

« Gérer une telle richesse peut s’avérer risqué », a déclaré Rebecca Gooch, responsable mondiale des insights chez Deloitte Private, qui s’adresse aux sociétés à capital fermé. « Les family offices doivent vraiment faire attention à qui ils engagent. »

Bloomberg.com

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