Les exportations d’énergie ont augmenté de 7,8 % pour atteindre un niveau record, représentant plus des deux tiers de l’augmentation totale
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OTTAWA — Les exportations du Canada ont augmenté de 2,8 % en février pour atteindre un niveau record, principalement grâce aux produits énergétiques, tandis que les importations ont augmenté de 3,9 % par rapport au mois précédent, selon les données de Statistique Canada publiées mardi, les économistes anticipant davantage de gains pour les exportations à venir.
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L’excédent commercial du pays avec le monde s’est rétréci à 2,66 milliards de dollars (2,14 milliards de dollars américains), en deçà des prévisions des analystes de 2,9 milliards de dollars. Mais les exportations ont dépassé les attentes à 58,75 milliards de dollars, avec des importations à 56,08 milliards de dollars.
Statistique Canada a également déclaré que les blocus frontaliers en février par des manifestants anti-vaccin avaient peu d’impact sur l’activité commerciale globale, la plupart des expéditions par route étant réacheminées.
« La balance commerciale du Canada s’est légèrement rétrécie en février, les importations ayant récupéré de la faiblesse du mois précédent. Cependant, la plus grande histoire est la récente série d’excédents soutenus par la vigueur des prix de l’énergie », a déclaré Shelly Kaushik, économiste chez BMO Economics, dans une note.
« Pour l’avenir, une nouvelle flambée des prix des matières premières continuera de soutenir les exportations en mars. »
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La crise a également fait grimper les importations, les importations canadiennes d’engrais, de pesticides et d’autres produits chimiques atteignant un niveau record. Statistique Canada a souligné la baisse de la production en Chine et les quotas sur les exportations d’engrais de la Russie comme facteurs contributifs.
« Ces événements créent une incertitude quant à la disponibilité et au coût de ces produits, entraînant des mouvements atypiques pour les importations canadiennes d’engrais », a-t-il déclaré.
Alors que les importations devraient reculer en mars et que les exportations de matières premières bénéficieront de la hausse des prix, l’excédent devrait se creuser dans les mois à venir, selon les analystes.
« Selon nos estimations, les termes de l’échange sont désormais les plus favorables jamais enregistrés et indiquent une amélioration de l’excédent commercial des marchandises jusqu’à 6,0 milliards de dollars », a déclaré Stephen Brown, économiste principal pour le Canada chez Capital Economics, dans une note.
« Il reste à voir quelle part de ce revenu supplémentaire se retrouvera dans le reste de l’économie », a-t-il ajouté.
Le dollar canadien s’échangeait en hausse de 0,6 % à 1,2410 pour un billet vert, soit 80,58 cents américains.
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